12 mars 2010

Le procès absurde de Geert Wilders

The absurd trial of Geert Wilders
The Dutch state is prosecuting the platform of the country’s most popular opposition party

By Mark Steyn on Thursday, February 18, 2010
Traduction française par Naibed

Le procès absurde de Geert Wilders
L'État néerlandais tente de poursuivre pénalement le programme politique du parti d'opposition le plus populaire du pays


À un certain niveau, le procès de Geert Wilders pour le crime d ' «insulte» au «groupe de l'islam» donne, une fois encore, une impression de «déjà vu». Car, comme le porte-parole du Openbaar Ministerie l'a dit, "Il importe peu que les témoins de Wilders puisse établir que les observations de Wilders soient correctes. Ce qui compte, c'est que ses observations sont illégales.

Ah, oui, aux Pays-Bas, comme au Canada, la vérité n'est pas une défense. Mon néerlandais est un peu rouillé, mais je crois que le "Openbaar Ministerie" [NdN: le Ministère Public] se traduit en anglais par Ministry for Openly Barring People (ministère des personnes ouvertement exclues). Oups, erreur de ma part ! Il s'agit du Service des poursuites du ministère néerlandais de la Justice. Mais il partage avec les commissions des «droits de l'homme » au Canada ce même mépris institutionnel pour la vérité.

Quant à la liste des 18 témoins proposés par Wilders, le tribunal d'Amsterdam en a rejeté pas moins de 15 [NdN: et entendra les 3 experts "survivants" à huis clos !]. Comme pour le commissaire MacNaughton et sa troïka de pseudo-juges pour le procès du magazine Maclean's en Colombie-Britannique, il est plus facile de tordre les règles lorsque que vous avancez seuls.

Et à Amsterdam le verdict final n'a pas vraiment d'importance, pas plus qu'il n'en avait ici. Comme Khurrum Awan, marionnette en chef de Mohamed Elmasry, le coassa aux journaux canado-arabes, même si le Congrès islamique canadien a frappé à trois juridictions différentes pour tenter de criminaliser mes écrits, cela à couté à ce magazine (selon lui) deux millions de dollars et, partant, « a permis d'atteindre notre objectif stratégique d'accroître le coût de diffusion de matériels anti-islamiques ». De même, que Mijnheer Wilders soit déclaré coupable ou acquitté, beaucoup de politiciens, éditeurs, écrivains et cinéastes recevront le message: restez clairement en dehors de la question de l'islam, sauf si vous voulez qu'on vous empoisonne la vie.

Mais ici se terminent les comparaisons. Si le CIC avait triomphé lors de notre procès à Vancouver, la peine légale en vertu du Code des « droits de l'homme » de la Colombie-Britannique aurait empêché Maclean's de publier quoi que ce soit sur l'islam, l'Europe, la démographie, le terrorisme et les questions connexes provenant de moi ou de quelqu'un d'une disposition similaire. Personnellement, j'aurais été rendu juridiquement impubliable au Canada à perpétuité. Mais alors quoi? Je suis un écrivain inconnu, et mon sort est périphérique à celle du Dominion lui-même.

Geert Wilders, en revanche, est l'un des politiciens les plus populaires aux Pays-Bas, et son destin est au cœur du devenir de son royaume et de son continent. C'est un membre élu du Parlement, bien que toujours étiqueté «extrême droite» dans les compte-rendus de journaux, malgré le soutien dont il bénéficie: son parti est arrivé second aux élections de l'an dernier pour le Parlement européen, et un sondage de l'électorat néerlandais en décembre dernier le donnait en première place. En outre, si vous lisez l'acte d'accusation contre lui, vous constaterez, entre autres choses, que Wilders est poursuivi pour avoir avoir osé proposer de mettre un terme à l'immigration non-occidentale aux Pays-Bas: les propos incriminés ont été tenus en réponse à une question directe sur ce que son parti comptait faire dans ses premiers jours au pouvoir.

Ainsi, l'État néerlandais poursuit-il explicitement la plate-forme politique du parti d'opposition le plus populaire dans le pays, tout en essayant de programmer le procès pour son propre avantage électoral. C'est le genre de magouilles que des sociétés libres laissent généralement à un Mobutu, un Ferdinand Marcos, ou au généralissime-à-vie de la semaine !

Pour le dire en termes canadiens, c'est comme si la Couronne trainait Michael Ignatieff au tribunal. Eh bien, sauf pour le point d'être le politicien le plus populaire dans le pays et en avance dans les sondages et autres joyeusetés. Mais imaginez si Iggy était moins dur d'oreille et moins inepte et faisait des scores vraiment exceptionnels, et que le ministère de la Justice annonce qu'il a décidé de le poursuivre pour sa plate-forme politique. C'est ce qui se passe aux Pays-Bas.

C'est même pire que ça. Le juge, dans sa grande sagesse, a décidé de refuser à l'accusé le niveau de sécurité qu'il à accordé à Mohammed Bouyeri, l'assassin de Theo van Gogh. Mr Geert Wilders vit sous escorte armée en raison des menaces de mort formulées explicitement contre lui par M. Bouyeri et d'autres musulmans. Mais c'est lui qui est mis en procès pour incitation à la haine. Son film sur l'islam, Fitna, est réputé être «incendiaire», alors qu'un nouveau film de Willem Stegeman, "De moord op Geert Wilders" (l'assassinat de Geert Wilders), est lui tellement peu incendiaire et tellement acceptable qu'il a été produit et promu par une station de radio financée par le gouvernement. Tout ceci donne l'impression, comme le suggéré par le site Gates of Vienna, que l'obsession de l'Etat néerlandais consiste surtout à imiter Henry II: «Qui me débarrassera de ce blond turbulent?" (1)

(1) NDN (Note de Naibed) : allusion au meurtre sauvage, en 1170, de l’Archevêque Thomas Beckett dans le transept nord-est de la Cathédrale de Canterbury, par les soldats de Henri II, qui exécutèrent à la lettre, sa fameuse phrase “qui me débarassera de ce prêtre turbulent?”

Il ne manque pas de volontaires. Dans les Pays-Bas, chaque fois que des gens cherchent à discuter de l'islam en dehors des limites très étroites du discours politique multiculturel, ils finissent soit interdit (Belgique Vlaams Blok), contraint à l'exil (Ayaan Hirsi Ali) ou tué (Pim Fortuyn).

Il est remarquable de constater avec quelle rapidité « le pays le plus tolérant en Europe », dans un train d'apaisement coercitifs particulièrement répulsif, a adopté le «tirez sur le messager» comme médicament universel contre «l'islamophobie». Pour certains d'entre nous, les Pays-Bas évoquent les tulipes, les sabots, les moulins à vent, les doigts dans la digue. Pour d'autres, les cafés à marijuana, les soldats aux cheveux long, les putes légalisées, les doigts dans la digue...(2)

(2) NdN : clin d'oeil à la légende populaire de Hans Brinker, un jeune Néerlandais qui sauve son pays en mettant son doigt dans une digue qui fuit. Le garçon restera toute la nuit, malgré le froid, jusqu'à ce que les adultes du village le trouvent et puissent faire les réparations nécessaires.
Mais la réalité contemporaine est une politique de plus en plus incohérente où les gays sont brutalisés, les femmes découvertes huées, et vous ne pouvez pas jouer "Le Journal d'Anne Frank" comme pièce à l'école de peur que les patrouilles de la Gestapo soient accueillies par des cris de l'auditoire "Elle est dans le grenier ! Elle est dans le grenier !!"


Parlant de bonne foi en tant que "dingue d'extrême-droite", l'étiquette me parait plutôt galvaudée en Hollande: Pim Fortuyn n'était pas «de droite», c'était un homosexuel hédoniste ; Theo van Gogh était nihiliste, renifleur de coke et anti-monarchiste; Ayaan Hirsi Ali est une féministe libérale et laïque; Geert Wilders dit qu'il est opposé à l'islam en raison de son hostilité à l'égalité des gays, alors que le rap habituel contre nous, extrémistes de droite, dit que nous voulons que les sodomites impies rôtissent en enfer.

Ce n'est pas par ironie que le pays le plus libéral en Europe occidentale soit aujourd'hui le plus avancé dans sa descente dans un enfer profondément antilibéral. C'était entièrement prévisible. Geert Wilders n'énonce que des évidences: une société qui devient plus musulmane aura moins de gays. L'an dernier, le Rainbow Palace, anciennement l'homo-hôtel (relax, c'est le mot néerlandais ad hoc) le plus populaire d'Amsterdam a annoncé qu'il se renommait The Sharm et réorientait son activité vers le tourisme islamique. Ou comme le site allah.eu le dit plus platement : «L'Hôtel Gay vire musulman.»

Une manchette de l'impeccable Spiegel que l'on ne peut suspecter d'extrême-droite se demande: «Combien d'Allah peut porter le Vieux Continent?» : C'est une question intéressante, même si c'est une question de plus en plus « verboten » (3). Le procès-spectacle Wilders est important car il permettra de déterminer si la question peut encore être discutée ouvertement par les politiciens traditionnels et des personnalités publiques, ou si elle sera obligée de se cacher et de se manifester de manière plus violente.

(3) verboten = interdit, en néerlandais (NdN)

Pourtant, malgré son importance, le procès a reçu une couverture relativement peu importante dans les médias occidentaux, en partie parce que, pour ceux qui ont un penchant multiculti, il n'y a pas de moyen facile de brouiller la réalité : à savoir qu'il s'agit d'un procès politique, effectué par une police de la pensée si bête qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont en train de délégitimer les institutions mêmes de l'État. Pourtant, la BBC lui a donné leur meilleur audience, concluant leur rapport ainsi: «selon nos correspondants, son Parti de la liberté (PVV), qui compte neuf députés à la Chambre basse du parlement, a bâti en grande partie sa popularité en puisant dans la peur et le ressentiment envers les musulmans immigrants ».

Gotcha ! Ce business de la démocratie, c'est très bien, mais regardons les choses en face, les gens sont paranos, béni-ouioui crédules, abrutis racistes, primates sans-gènes. Un-homme-un-vote est bien en théorie, mais après, vous avez des escrocs qui « puisent » dans « les peurs et les ressentiments » des abrutis et nettoient les urnes....

C'est étrange comme on en revient toujours à un mépris pour le peuple. Chaque fois que le corps électoral se démarque de la piété de l'élite, que ce soit aux Pays-Bas ou dans le Massachusetts le mois dernier, c'est parce que certains démagogue rusé comme, euh, Scott Brown a joué sur les « peurs et les ressentiments » des culs-terreux impressionnables. Pour les intimidateurs étatistes de la commission des « droits de l'homme » au Canada, des pouvoirs leur sont nécessaires pour réguler la parole et prévenir des semeurs de haine comme moi de puiser dans les peurs et les ressentiments de millions de têtes-de-linottes du Dominion .

Oui, ce pourrait être vous, M. et Mme Joe Schmoe du 22 Dufferin Gardens. Bien sûr, vous avez voté pour les libéraux (4) chaque année depuis l'Expo, mais voyons, dans votre cœur vous devez tout de même savoir que vous pourriez être ....sensibles ... impressionnables.

(4) NdN: rien à voir avec nos libéraux européens, ou avec les libéraux conservateurs aux États-Unis : le parti libéral est un parti de libertaires-nihilistes (noborders, etc.), très à gauche aux États-Unis !

Dans l'ancien temps béni – celui du droit divin des rois, et de la gouvernance de l'État par la noblesse patricienne, c'était plus facile. Mais l'establishment d'aujourd'hui est obligé de consentir, au moins du bout des lèvres, à la souveraineté populaire. Et donc, se comporter de façon plus artistique Vous aurez encore votre droit de vote, c'est juste que le gars auquel vous auriez voulu le donner a subi un procès, et que sa plate-forme politique a été criminalisée.

Pour revenir à ce que nous disions au début, qu'est-ce que cela veut dire quand le ministère de la Justice déclare fièrement que la vérité n'est pas une défense? Quand la loi est en opposition explicite à la vérité, les peuples nés libres devraient se dresser contre la loi ! Parce que, comme Pat Condell, commentateur britannique l'a souligné : «Quand la vérité n'est pas une défense, il n'y a plus aucun moyen de défense » et ce que nous observons, c'est un procès en hérésie. La bonne nouvelle, c'est que l' « Openbaar Ministerie » fait un tellement bon boulot avec son programme-pilote de poursuites pour apostasie, que vous remarquerez à peine quand la charria sera officiellement adoptée.

Lire aussi : Les juges dévoyés d’Amsterdam, par Pat Condell
(traduction par "Allahdérive" :) pour Bivouac-ID)


10 mars 2010

Les juges dévoyés d’Amsterdam

L’inimitable Pat Condell ne pouvait rester indifférent devant le déni de justice que constitue le procès de Geert Wilders, mis en examen pour son film Fitna et ses propos courageux et réalistes sur la nature de l’islam et le processus d’islamisation que subissent les Pays-Bas (à l’instar du reste de l’Europe occidentale). Scandalisé par ce procès inique, le Britannique qui ne goûte pas le politiquement correct le fait savoir haut et fort dans une toute nouvelle vidéo.

Bivouac-ID : Pat Condell réagit au procès de Geert Wilders, la vidéo en version française.


Les juges dévoyés d’Amsterdam
Traduction d’Allahdérive pour Bivouac-ID










Cette semaine, une cour de justice d’Amsterdam est le théâtre du début de ce qui pourrait se révéler le procès du siècle et aussi le forfait du siècle. Nous ne sommes qu’en 2010 et déjà, c’est aux Pays-Bas que revient l’honneur d’ouvrir le bal de la dhimmitude. Par leur insistance à vouloir traîner devant la justice un parlementaire élu qui s’est rendu coupable de les mettre dans l’embarras en disant la vérité (sur l’islam), les autorités néerlandaises confirment leur allégeance à la « religion de paix » de la façon la plus éhontée qu’il nous ait été donné d’observer à ce jour en Europe, c’est dire…




La ferveur idéologique qui sous-tend ce procès est d’une intensité pratiquement religieuse car, ne nous méprenons pas, il s’agit ni plus ni moins d’un procès en hérésie. Etant donné leur incapacité à réfuter les allégations de G. Wilders, les juges ont eu recours à une pitoyable argutie juridique, à peine digne d’un Mugabe ou autre dictateur du même acabit, afin de réduire au silence l’accusé. L’accusation lui reproche de nuire à la cohésion sociale et de tenir des propos de nature à provoquer la colère populaire. Oui, parfois la vérité peut diviser l’opinion et attiser les ressentiments si elle a été réprimée assez longtemps et est devenue suffisamment taboue, comme c’est clairement le cas aux Pays-Bas. Selon ses juges, que Wilders dise ou non la vérité est sans importance, ce qui importe c’est que ce qu’il dit est illégal.




Un système judiciaire qui criminalise la vérité est un système judiciaire gravement malade. Car si on ne peut plus s’abriter derrière la vérité pour se défendre, le droit à la défense cesse d’exister, la loi perd son ancrage et devient susceptible d’être détournée au gré des impératifs politiques du moment. Et cette semaine, l’opportunisme politique s’exerce jusque dans cette cour de justice dévoyée d’Amsterdam, où va se jouer l’avenir même de la justice (en Occident), au mépris du principe de vérité qui est supposé en être la clé de voûte.




Il s’agit là d’une tactique désespérée mise en place par des gens qui ont le dos au mur, et qui sont tellement englués dans leur culpabilité relativiste qu’ils sont devenus incapables d’accepter la vérité, et encore moins de l’affronter. Ils adoptent l’attitude de quelqu’un qui préférerait se trancher la main plutôt que d’être vu en public en train de se gratter le derrière. Et le comble, c’est qu’ils se cramponnent à quelque chose qui n’existe plus. Car la bulle multiculturelle a éclaté depuis longtemps, lorsqu’on a assassiné Pim Fortuyn et Theo Van Gogh, coupables tous deux de crime de liberté d’expression, dans ce qui est supposé être une des démocraties les plus libérales de la planète. C’est à l’occasion de ces meurtres que le peuple néerlandais, et l’Europe toute entière, ont vu le vrai visage du multiculturalisme et en ont compris les conséquences.




Le mot multiculturalisme est bien sympathique en apparence. Il évoque une société aux couleurs multiples et aux facettes culturelles propices à des enrichissements mutuels. Que rêver de mieux ? Mais la réalité n’a rien à voir, et le but recherché est tout autre. S’ils avaient eu l’honnêteté, dès le départ, d’avouer que leur objectif est l’islamisation (des Pays-Bas), on ne les aurait pas laissé faire, et ils le savent bien. Mais les Hollandais commencent à comprendre que tout ce qu’ils récoltent, c’est l’islam. Et c’est pour cette raison que le Parti pour la Liberté caracole en tête des sondages aux Pays-Bas, alors qu’il était pratiquement inexistant il y a quelques années encore. Et c’est pour cela également que la classe dirigeante veut à tout prix mettre hors jeu Geert Wilders avant les prochaines élections, parce qu’elle sait que les opinions qu’il exprime trouvent chez les électeurs un écho tel qu’il est susceptible de changer le cours des choses, de mettre fin au mensonge multiculturaliste, et de rendre aux Hollandais leur patrie. Et c’est pour cela que G. Wilders est traîné devant la justice. J’ai le droit de dire ça ?




Mais, peut-être n’est-ce pas si étonnant qu’on en soit arrivé là. Après tout, aux Pays-Bas, les gens ont pour coutume de s’acharner contre leurs politiciens les plus populaires. N’est-ce pas ce qui a rendu possible l’assassinat de Pim Fortuyn ? Un barjot gauchiste a pris la classe politique et la presse au mot lorsque ces dernières assuraient qu’il constituait une menace pour l’ordre public du fait de sa campagne contre l’islamisation. Et c’est à cause de cela qu’on l’a tué. Après le meurtre - sous le choc - les gens qui, la veille encore, le vouaient aux gémonies se sont soudain déclarés ses meilleurs amis. Comment une chose pareille avait-elle pu se produire ? En réalité, ils savent parfaitement comment cela a pu arriver. Le monde entier sait comment c’est arrivé. Et si ce n’était pas arrivé, le procès de Geert Wilders n’aurait pas lieu aujourd’hui, car l’islam ne serait pas le problème qu’il est devenu, et peut-être qu’Amsterdam serait encore l’une des cités les plus appréciées dans le monde et non pas un endroit où les homosexuels rasent les murs de peur d’être passés à tabac par des bandes de jeunes musulmans.




La classe dirigeante des Pays-Bas a amplement démontré qu’elle est prête à toutes les bassesses, jusqu’à mettre en péril le fondement même de la civilisation occidentale - la liberté d’expression - pour faire allégeance à une idéologie putréfiée, qui n’est pas seulement défunte mais dont le cadavre pue à plein nez. Et nous connaissons tous cette odeur, c’est l’âcre puanteur composite de l’alliance entre le despotisme et la lâcheté, à laquelle, hélas, nous commençons à nous accoutumer. En tout cas, ici en Grande Bretagne, nous la connaissons bien, cela fait 12 ans que nous la respirons.




Et quel scandale il y a un an, lorsque G. Wilders s’est fait refouler à la frontière du Royaume Uni, après que notre gouvernement se fut laissé menacer et intimider par les vociférations d’une poignée d’islamistes, qui avaient pris l’initiative d’essayer d’éradiquer la liberté d’expression dans ce pays libre, et qu’on a laissé faire de peur - mon Dieu, quelle perspective épouvantable ! - de les offenser. Pourquoi donc faudrait-il éviter à tout prix d’offenser les Musulmans ? Qui sont-ils donc pour justifier ce traitement de faveur, des bébés ? Personne n’a cure de nos sentiments à nous, occidentaux, lorsque notre culture est bafouée par un courant totalitaire religieux agressif, ni lorsqu’on nous met en demeure de ne pas protester. Et c’est pour cela que ce procès ne concerne pas que les Pays-Bas, il nous concerne tous.




Les Hollandais jouissent d’une réputation méritée de tolérance et d’ouverture d’esprit. Et ce sont précisément ces qualités qui pourraient être à l’origine du désastre. Cela explique qu’ils sont déjà bien engagés sur le chemin de la dhimmitude multiculturelle, plus que d’autres pays, mais qu’on y prenne garde, c’est une pente qu’empruntent tous les pays occidentaux, et si l’on garde le cap, tous arriveront à la même funeste croisée des chemins, dans une autre cour de justice, dans un autre pays que la Hollande. C’est juste une question de temps.




Seules les sociétés profondément névrosées et malhonnêtes craignent la liberté de parole, et c’est précisément dans ce genre de société que nous vivons actuellement. Partout en Occident, on peut faire le même pitoyable constat : nos gouvernements et les forces de police rampent devant l’islam et détricotent à tout-va nos libertés civiques pour s’adapter à cette religion. Nos médias n’ont même plus le droit de prononcer le mot islam dès qu’il s’agit d’une affaire de terrorisme, alors même qu’islam et terrorisme sont aussi inextricablement liés que des jumeaux siamois. Et dans le même temps, les médias ne se font pas prier pour cataloguer G. Wilders à l’extrême droite, afin de pouvoir le calomnier en toute quiétude, et ils font passer le tout pour du vrai journalisme. Et notre misérable BBC n’échappe pas à la règle, tellement attentive à conserver sa ligne politiquement correcte qu’elle ne s’est même pas donné la peine d’annoncer sur ses ondes ne serait-ce que l’existence même du procès Wilders.




Quiconque n’est pas révolté et rouge de honte face à ce scandale ne mérite simplement pas de vivre dans une société libre. Ce procès a déjà laissé une trace aussi infamante dans l’histoire de la Hollande que le maccarthysme l’a fait dans l’histoire des Etats-Unis, et ça ne fera qu’empirer, parce que les juges malhonnêtes d’Amsterdam, non contents de récuser les témoins auxquels Geert Wilders souhaite faire appel pour assurer sa défense (ndt : 15 témoins récusés sur 18, les 3 témoins restant témoigneront à huis clos), ont délibérément fait coïncider le procès avec la campagne électorale, de sorte qu’il lui sera extrêmement difficile d’attirer l’attention de l’opinion publique sur le sort qui lui est fait.




Cet homme est un héros, pas un criminel, et il est temps que nous nous manifestions tous pour le faire savoir, haut et clair, parce que l’enjeu est trop important pour s’offrir le luxe de rester poli, et parce que l’enjeu est tel que nous n’avons plus le droit d’avoir peur. Le terrorisme intellectuel doit cesser. Les droits que nous avons reçus à la naissance sont délibérément bradés en notre nom, par des gens qui n’en sont pas dépositaires, et qui font que nous sommes sur le point de laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants une société dans laquelle nous-mêmes n’aurions jamais souhaité naître. Cela me semble être le comble de l’immoralité et de la lâcheté.




Vous savez, en anglais on parle de “courage hollandais”. En fait, il ne s’agit pas de courage, bien au contraire, il s’agit de la bravoure de l’ivrogne. Nous avons maintenant une nouvelle expression : la « justice hollandaise ». Et celle-là, c’est une parodie de justice. C’est le genre de justice qu’on obtient lorsqu’une overdose de relativisme culturel vous transforme en chiffe molle incapable de réagir.




Honte aux Pays-Bas ! Honte aux médias occidentaux pour leur silence assourdissant face à cette attaque lamentable contre notre liberté la plus essentielle ! Et honte aux juges dévoyés d’Amsterdam !




J’ai oublié quelque chose ? Ah oui, paix ! Ce serait agréable pour tout le monde, n’est-ce pas ?





09 mars 2010

Droits des femmes, avortement, et gramscisme

Intéressant coup de gueule de mon amie Elisseievna sur son blog, intitulé :

Le 8 mars pour le gouvernement, se résume à ... plus pour l'avortement

J'avais commencé un commentaire sur son blog, mais, étant quelque peu prolixe, j'ai rapidement dépassé les 4.096 caractères autorisés ! :-)

Par ailleurs, je lui ai sournoisement subtilisé la photo de mise en page de son blog, que j'ai surnommée « Elisseievna Fifi-brin-d'acier ». Qu'elle veille bien me le pardonner, et n'y voir qu'un clin d'oeil, doublé d'un hommage appuyé à son endroit. Sans doute l'âge n'épargne personne, même pas la vaillante féministe (qu'elle s'appelle Naibed ou Elisseievna, d'ailleurs), et Éli n'a peut-être plus vraiment l'âge de jouer les Fifi-brin-d'acier, mais il me plait, à moi, de l'imaginer comme ça, n'en déplaise à Saturne !

Et puis... Fourt à Saturne !!




Réponse à Éli : difficile débat que celui sur les droits des femmes et l'avortement !

Récemment, j'ai presque provoqué un tollé en illustrant ce thème, lors d’une journée consacrée au féminisme. J'avais en effet commencé mon exposé en rappelant qu'en la matière, le droit des femmes, c'est *aussi* le droit de ne *pas* avorter si elles ne le souhaitent pas ! Stupéfaction dans la salle, où certaines "féministes" n'en croyaient pas leurs oreilles. Pourtant ce droit incontestable non seulement importe, lui aussi, mais il est régulièrement enfreint : des femmes sont poussées à avorter, subissent une pression terrible de leur compagnon ou de leur entourage, sans que beaucoup de féministes ne s'en soucient. Si, malgré tout, elles décident de garder l’enfant, elles manquent souvent de support, qu’il soit psychologique, social ou financier. J’avais ensuite embrayé sur votre sujet, en ajoutant que ce manque de support frappait particulièrement les femmes qui travaillent, mais aussi les entreprises, et que le pendant du droit des femmes à un salaire égal pour un travail égal impliquait, pour les entreprises, un droit d’être soutenues, elles aussi pendant cette période. Et que la société dans son ensemble devait réfléchir à un soutien financier, mais aussi soutien organisationnel pendant cette période, pour assurer au mieux tant la transition pendant l’absence de la jeune mère, que sa réinsertion au mieux pour elle mais aussi pour l’entreprise, à la fin de son repos d’accouchement. Sans oublier, bien sûr de favoriser les crèches d’entreprises (qui sont une partie, mais pas la totalité, de la solution). Bien entendu, nos "féministes", sans doute vaguement culpabilisées, se sont empressées de s’emparer de ce dernier point en édulcorant tout le reste….

En ce qui concerne nombre de féministes de gauche, nul doute n’est plus permis aujourd’hui : leur combat était d’abord un combat gramscien, une lutte fantasmée de tous les groupes opprimés autoproclamés (enfants, femmes, homosexuels, noirs, sans-papiers, immigrés, musulmans….) contre la culture d’un groupe que nos gauchistes décrètent « dominant », même si ils et elles se gardent d’expliciter d’avantage, mais dont on comprend, après élimination de toutes les autres possibilités, qu’il s’agit du groupe des hommes blancs, occidentaux, hétérosexuels, et d’origine judéo-chrétienne. La bévue de Miss Gros Bourrin d’Areva, Miss "autre-chose-que-le-mâle-blanc", aura au moins eu le mérite de désigner clairement et sans fard, la cible de toutes ces attaques racistes gramsciennes.

Nous savions déjà, vous et moi, Éli, que nombre de « féministes » ont toujours confondu féminisme et guerre des sexes ! Mais nous savons maintenant *qui* plus précisément est visé par cette guerre des sexes. Et ce n’est ni – par exemple - le président noir qui plastronne au milieu de ses épouses (dont une s’est d’ailleurs suicidée), ni le barbu musulman qui bâche sa femme et la bat (voire la lapide) à l’occasion. Tout ça, ce n’est pas grave : c’est culturel et d’ailleurs, s’ils font ça, c’est parce qu’ils sont « opprimés » !

Ce qui ramène à un autre point que j’ai souvent développé par le passé : la nécessité pour le féminisme de ne pas seulement défendre le droit des femmes à l’égalité, mais aussi celui des hommes, lorsqu’il est bafoué (notamment en matière de divorce). Non seulement pour une question d’équité et de logique (si le féminisme défend l’égalité des sexes, il doit le faire de façon cohérente et non partisane), mais aussi pour couper l’herbe sous les pieds du masculinisme, ce suce-roue, cet ersatz de féminisme. Las, non seulement je n’ai jamais été écoutée, mais je me suis fait virer (des CDG notamment) comme une malpropre !

Aujourd’hui, non seulement le féminisme, en tant que mouvement humaniste, a perdu toute crédibilité auprès de beaucoup pour s’assimiler exclusivement à un lobby pro-femmes (légitimant, du même coup le masculinisme, comme seul mouvement à défendre les hommes), mais il se révèle aujourd’hui que même cette définition réductrice n’était pas vraie pour nombre de femmes de gauche, qui l’ont toujours considéré comme un simple accessoire de la « lutte des classes », un accesoire que l’on pouvait tout simplement remiser au rayon des articles démodés lorsqu’on n’en a plus besoin, ou que cela risque de gêner d’autres « groupes z’opprimés ».

Je crains qu'il ne me reste plus qu'à entamer ma complainte, à la manière de Rutebeuf !

Que sont mes amies féministes devenues
Que j'avais de si près tenues,
Et tant aimées ?
Je crois qu'elles sont trop clairsemées
Elles ne furent pas bien semées
Elles m'ont failli.
De telles amies m'ont bien trahie
Lorsque Allah m'a assailli
De tous côtés.
N'en vit une seule en mon logis
Le vent je crois, me les a prises,
L' amour est morte.

Ce sont amies que vent emporte,
Et celui qui ventait devant ma porte
Les emporta...