24 mai 2008

Comment les médias français contribuent à entretenir l'Irénisme en France. (2)

Détails de l'affaire "Al Doura" voir : Comment les médias français ... (1)

Pour la notion d'Irénisme , voir :
Irénisme et Islam




Le «
Protocole de Charles Enderlin et de France 2 », ce faux grossier, cette imposture médiatique, cette supercherie établissant un nouveau mythe antijuif, celui du "soldat juif tueur d'enfant palestinien", qui s'inscrit dans la continuité directe du mythe du "Juif tueur d'enfants chrétiens" au Moyen-Age, selon l'expression de Pierre-André Taguieff (dans son dernier livre "La Judéophobie des Modernes" paru cette semaine) a donc définitivement vécu !

Et les dernières contorsions de Charles Enderlin et d'Arlette Chabot, qui se pourvoient en Cassation, n'y changeront rien : leurs intimidations judiciaires ont fait long feu, et la crédibilité de France 2, qui a couvert leur imposture, est fortement ébranlée.

La cour suprême d’Israël statuera bientôt sur la requête de Me Nitsana Darshan-Leitner, directrice de Shurat HaDin-Centre juridique d’Israël, demandant le retrait de l’accréditation, par le GPO de France 2 et de Charles Enderlin pour ’’manquements professionnels et falsifications volontaires ayant entraîné des violences’’, les défendeurs soutenant, quant à eux, que ’’l'autorisation de pratiquer le métier de journalisme ne dépend pas de la qualité du travail et de l’honnêteté des professionnels’’ et que le retrait de l’accréditation ne serait possible qu’en cas exceptionnels, telle ’’la diffusion d’informations liées à la sécurité de l’Etat’’. Oui vous avez bien lu : France 2 et Charles Enderlin défendent le droit d'être malhonnête et de fournir un mauvais travail d'information, quels qu'en soient les effets !

A quand une enquête internationale indépendante sur ce qui s'est réellement passé ce 30 septembre 2000, au carrefour de Netsarim, dans la bande de Gaza,

Verra-t'on un jour une condamnation pénale de Charles Enderlin, d'Arlette Chabot, et de France 2 pour incitation à la haine, à la violence, à la suppression du juif, du kafir ?

Naibed,



Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Jeudi 22 mai 2008 à 00:20

La Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty dans l’affaire al-Dura.

Le 21 mai 2008, 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, poursuivi pour diffamation par France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, pour avoir qualifié de « faux reportage », de « supercherie » et d’« imposture médiatique » les images controversées de « la mort de Mohamed al-Dura » diffusées par France 2 le 30 septembre 2000.
Les intimés - France 2 et Charles Enderlin - se sont pourvus en cassation.

Présents lors des audiences de visionnage des rushes de France 2, ou de plaidoiries, Charles Enderlin et Arlette Chabot brillent ce 21 mai par leur absence. Comme leur autre défenseur, Me Francis Spziner. Tout comme la foule qui s’agglutinait dans le couloir contiguë lors des audiences précédentes. Comme si tout avait été dit, ou vu, ou compris.

Me Patrick Maisonneuve, avocat de Philippe Karsenty, et Me Bénédicte Amblard lisent avec attention la « copie de travail » de l’arrêt, c’est-à-dire l’arrêt avant sa signature par la présidente et la greffière.

Me Patrick Maisonneuve en résume la teneur à la presse : « La Cour d’appel rappelle qu’il y avait un débat sur les images. Elle indique qu’il était légitime de commenter, d’analyser et de critiquer ces images. Au regard de ce débat, Philippe Karsenty, de bonne foi, a exercé librement son droit de critique par rapport face au pouvoir de la presse ». Même en « termes virulents ».

Donc, la critique, l’analyse et l’interrogation des saynètes de guerre de Pallywood sont reconnues légitimes par la Cour d’appel de Paris qui inflige ainsi un désaveu cinglant à la thèse des intimés, professionnels du journalisme arc-boutés sur leur refus indigné de toute interrogation, et exprime des arguments de Sandrine Alimi-Uzan, procureur de la République, dans ses réquisitions de relaxe du prévenu en 2006.
Par Gerard Huber :

Après la récente décision de la 11ème chambre de la Cour d'appel de Paris, une nouvelle péripétie du cauchemar médiatique en quoi consiste l’ « énigme Mohamed Al Dura », est ouverte. Enderlin et France 2 ne manquent pas d'y plonger, puisqu'ils refusent de reconnaître que, de l'investigation de Nahum Shahaf à la critique de Karsenty, en passant par ma contre-expertise, il est légitime de déconstruire l'argument de l'authenticité du meurtre du petit Mohamed, le 30 septembre 2000, à Netzarim, devant la caméra de France 2 et d'elle seule.

Pourtant, depuis bientôt huit ans, c'est le principe de réalité qui est entamé : proclamation d'un meurtre sans balles ni sang, confusion entre un cadavre d'enfant et le corps d'un enfant qui bouge, acceptation qu'un homme criblé de balles puisse, quelques jours plus tard, faire le tour du monde arabe sans manifester la moindre souffrance physique, reconstruction de ce qui est proféré par le caméraman en un oracle qui vaut jugement de réalité, déni du démenti (voire du désaveu) du même caméraman, etc.

Cette fuite devant le traumatisme de la réalité qui a été préalablement remplacée par un cauchemar éveillé est un des phénomènes les plus inquiétants de la morale civilisée dans une société de culture mondialisée comme la nôtre. Ce qui se passe avec l'« énigme Mohamed Al Dura » est, certes, exemplaire, mais ce type de phénomène confusionnel est consubstantiel à la représentation médiatique du monde. Dans ce monde, la réalité n'est jamais spontanée, elle doit correspondre à un scénario. Il y a là une perte de confiance fondamentale dans ce que l'homme, la femme et l'enfant ordinaires ressentent, chaque jour, dans leur propre rapport à l’épreuve de réalité.

Si j’appelle à la constitution d’une commission d'enquête internationale, ce n’est pas seulement pour que la vérité de tous les faits soit établie et que le cauchemar médiatique prenne fin, mais pour renforcer le courage de chacun à se confronter à la déformation traumatique de la réalité.



Extrait de l'éditorial de
M. Macina dans l'UPFJ du 22 mai 2008: il faut rester vigilants. Le fait que France 2 et Enderlin aient décidé de se pourvoir en cassation doit nous alerter. Il n'est que trop clair que les (mauvais) perdants de ce procès feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire casser la décision, courageuse et éclairée, de ce tribunal. Ne donnons pas des armes à ceux qui nous insultent, en nous comportant avec arrogance. Notre ligne de conduite doit être celle qui s'est dégagée au fil des années et que le tribunal a évoquée discrètement dans ses attendus: le droit à la libre expression et à la critique ne doit pas être le privilège exclusif de la presse ; et la situation qui prévaut depuis trop longtemps (au point de s'apparenter à une police de la pensée), qui expose à un véritable chantage juridique, voire pénal, les citoyens et les citoyennes qui osent exprimer leur dissentiment avec la version des faits imposée par des médias omnipotents, ou par des entités politiques et/ou associatives, cette situation doit cesser. Internet, en général, et cette affaire, en particulier, ont révélé des talents de débatteurs et de pourfendeurs de procédés inquisitoriaux, sans ces combats légitimes, ces combattants de la liberté seraient restés inconnus. Philippe Karsenty en est un cas emblématique, mais il n’est pas le seul. Je pense à Stéphane Juffa, Richard Landes, Gérard Huber, Véronique Chemla, Jean-Pierre Bensimon, et à bien d’autres, déjà actifs, et à ceux qui se manifesteront au fil des années et des événements qui agitent nos sociétés en pleine mutation). Préparons-nous à la prochaine confrontation, qui risque d'être rude et sans pitié. Faisons-le en instruisant notre cause avec honnêteté et perspicacité ; en nous unissant, au lieu de nous concurrencer ; en restant calmes sous les insultes, les intimidations et les tentatives de discrédit dont nous avons déjà été l'objet, épinglés que nous fûmes comme "fanatiques", "sionistes", "islamophobes", "anti-palestiniens", "fascistes" (j’en passe et des meilleures !), car elles ne ne nous seront pas épargnées à l'avenir. Et, communiquons avec modération et discipline. C'est ainsi que notre cause finira par acquérir la légitimité qu'elle mérite.

19 mai 2008

Robert Spencer et Daniel Pipes expliquent le Jihad

The Standftord Review – On Line Edition :
Spencer and Pipes Explain Jihad
by Jonathan Gelbart - Staff Writer
(Traduction de Naibed)

Au cours des dernières années, le vrai sens du mot «djihad» est devenu l’objet d'un intense débat. Certains disent que ce mot signifie en premier lieu une 'lutte intérieure', tandis que d'autres rejettent cette définition et soutiennent que, historiquement, djihad a toujours signifie 'guerre sainte', et que cela reste particulièrement vrai aujourd'hui.

Tandis que les membres du réseau des étudiants musulmans (Muslim Student Awareness Network) préfèrent adopter la première définition, Robert Spencer et Daniel Pipes ont longuement expliqués, le 8 avril dernier, les raisons pour lesquelles ils estiment que la seconde est une définition autrement plus pertinente et plus précise.

Spencer et Pipes avaient été invités à prendre la parole à Stanford par des étudiants pour une société ouverte (Students for an Open Society), dans le cadre d’un événement co-parrainé par The Stanford Review et le Stanford College Republicans. Avoir simultanément deux spécialistes universitaires éminents et controversés parler ensemble de l'islam à l'université de Stanford était une occasion rare, qui a rendu l'événement particulièrement important, mais également doublé la controverse qui entourait celui-ci. Robert Spencer et Daniel Pipes, en dépit de leurs décennies d'expérience à ce sujet, sont encore souvent rejetés hâtivement comme étant des sectaires "islamophobes" qui "ne savent rien au sujet de l'Islam".

Spencer souligne que ce type d'attaque ad hominem est la seule chose que ses adversaires sont capable de lui opposer, car ils sont incapables de réfuter quoi que ce soit de ce qu'il dit dans ses livres et dans ses conférences. Bien qu’une telle rhétorique creuse ait été lancée dans les jours qui ont précédé la conférence, les étudiants qui ont assisté à celle-ci n’étaient pas ouvertement hostiles, et les protestations se sont limitées à deux étudiants qui distribuaient des tracts à l'extérieur.

Spencer décrit l'histoire du jihad depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, en expliquant que la définition du jihad comme "lutte intérieure" trouve son origine dans l'Inde au 19e siècle afin de tempérer la résistance contre ses responsables britanniques. Tandis qu'il souligne, a contrario, que les appels en faveur de la guerre contre les "infidèles" sont monnaie courante dans le Coran, et que les djihadistes modernes utilisent ces versets violents pour recruter de soi-disant "musulmans pacifiques" qui, autrement, n'auraient aucun intérêt de combattre et de mourir pour leur la religion.

Spencer estime que tant qu’une sorte de réforme de l’Islam n’arrivera à éliminer ou abroger ce genre de versets, les jihadistes continueront à les utiliser comme preuve que leur vision de l'islam est la seule valable.

Spencer a également commenté cette situation étonnante dans le monde d'aujourd'hui dans laquelle les personnes qui dénoncent l'incitation à la haine de certains groupes sont eux-mêmes accusés d'incitation à la haine. Il a donné comme exemple le nouveau film "fitna" du parlementaire néerlandais Geert Wilders . Ce film présente simplement des versets particulièrement violents du Coran et de discours prononcés par des jihadistes, exhortant à la violence contre les non-musulmans. Comment se fait-il, a demandé Spencer, que Wilders soit la seule personne a être accusé d'incitation à la haine, alors que ceux-là même qui appellent à tuer des personnes innocentes obtiennent un laissez-passer ? Spencer connaît bien ce type d'attaque, car il est souvent le destinataire de celles-ci.

Au cours de la séance de questions-réponses, M. Pipes a abordé la question du manque de recherches objectives sur l’idéologie djihadiste effectuées par des universités à travers le monde. Il a mentionné les récentes donations aux universités de Georgetown, Harvard, Oxford de plusieurs millions de dollars par le prince saoudien Alwaleed bin Talal comme étant une des causes de cette pénurie d'enquêtes impartiales. Ces importantes donations sont particulièrement nocives, a expliqué Pipes, en raison du message qu'elles envoient aux universités qui n'ont pas reçu de tels cadeaux : "vous aussi, vous pouvez obtenir cet argent si vous aussi, adoptez un profil bas, et si vous aussi, vous ne posez pas certaines questions et n’approfondissez pas certains sujets. "

L’Association pour l’Etude du Moyen-Orient (Middle East Studies Association), a affirmé Spencer, est « complètement dominée par des gens d’un [certain] horizon politique qui n'ont aucun intérêt à parler de ces choses honnêtement ». C'est cette absence de débat honnête qui rend [la présence] de gens comme Spencer, qui sont en dehors du monde universitaire, particulièrement importante.

Le point peut-être le plus important de toute la conférence, et sur lequel Spencer que Pipes s’accordent tous deux pleinement, est que l'idéologie djihadiste ne pourra, en aucun cas, être vaincue tant que l'Occident continuera à considérer cette idéologie comme sans importance, voire à l’ignorer délibérément, et tant que l'Occident continuera à tolérer que certains groupes puissent obscurcir le débat.

La reconnaissance de la menace que pose cette idéologie à la civilisation occidentale est essentielle si celui-ci veut remporter la victoire [sur cette menace].

Bien que les thèses de Pipes et de Spencer sur l'islam soient, c’est le moins qu’on puisse dire, impopulaires, il est toujours important, pour débattre de toute question, d'entendre les avis des deux bords opposés. Et l'islam radical, en dépit de son caractère controversé, ne doit pas faire exception. Les universités devraient être un lieu de dialogue ouvert, non un lieu de politique politicienne partisane où des vues considérées comme peu « orthodoxes » sont étouffées par réflexe et vilipendées comme étant soi-disant "racistes, xénophobes ou haineuses". A cet égard, des appels à "la tolérance" doit recouvrir autre chose qu’une rhétorique creuse et partisane.


NB: la vidéo (en anglais) de la conférence est consultable ici