27 mars 2008

Fitna

depuis ce jeudi 27 mars 2008, Fitna,
le film de Geert Wilders sur l'islam et le Coran est en ligne




Het geluid dat u hoorde was een
pagine uit het telefoonboek

The sound you heard was a page
being removed from the phonebook


Want het is niet aan mij, maar aan moslim zelf
om de haatdragende versen uit de koran te scheuren

For it is not up me, but to Muslims themselves
to tear out the hateful verses from the Quran


Moslims willen dat u ruimte geeft aan de islma
maar de islam biedt geen ruite aan u.

Muslims want you to make way for Islam,
but Islam does not make way for you.


Van de overheid moet u respect hebben voor de islam,
maar de islam heeft geen enkel respect voor u.

The Government insists that you respect Islam
But Islam has no respect for you


De islam wil overheersen, onderwerpen en is uit op de
vernietiging van onze Westerse beschaving.

Islam want to rule, submit, and seeks
to destroy our western civilization.



In 1945 werd in Europa het nazisme overwonnen.
In 1989 werd in Europa het communisme overwonnen.

In 1945, Nazism was defeated in Europe.
In 1989, communism was defeated in Europe.

Nu moet de islamitische ideologie worden overwonnen.

Now, the islamic ideology has to be defeted.


Stop de islamisering

Stop Islamisation


Verdedig onze vrijheid

Defend our freedom

FITNA
FIN
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25 mars 2008

Pas d'alternative à la Victoire (1)


No Substitute for Victory”
The Defeat of Islamic Totalitarianism
-
John David Lewis

"Aucun substitut [possible] à la victoire"
La défaite du totalitarisme islamique


Note de l'auteur : cet article a été adaptée d'un exposé que j'ai présenté à la conférence de l’Ayn Rand Institute's OCON intitulée : "Le djihad contre l'Occident», à Boston, MA, le 21 octobre 2006.

1. Introduction. De la nature humaine et des facteurs moraux et psychologiques à l'origine des guerres.

L'historien grec Thucydide, écrivant au sujet de la désastreuse guerre qui a détruit son propre monde, a fait une observation importante sur les causes des événements historiques: même si les circonstances peuvent changer, la nature humaine reste la même, et certains éléments humains - surtout les facteurs moraux et psychologiques - sont à l'origine de toutes les guerres. Nous pouvons en désaccord avec Thucydide sur l’identification de ces facteurs, et de rejeter sa vision pessimiste de la nature humaine, mais nous avons tout à gagner à relever son défi de nous élever au-dessus des circonstances particulières et de nous concentrer sur les principes de l'action de l'homme qui sont communs à tous les temps. Les différences en matière de technologie, de politique, ou d'économie resteront toujours secondaires par rapport aux idées qui incitent les agresseurs à lancer des attaques sanglantes et qui favorisent - ou restreignent - la capacité des défenseurs de s’opposer à ces attaques.

Leçons du 9 /11 : apprenons à connaître nos ennemis.

Dans cet esprit, commençons par examiner un événement qui a pris des proportions cataclysmiques, une attaque meurtrière contre les Américains, puis examinons deux réponses possibles à celle-ci. Cette approche va nous montrer que la crise que nous rencontrons aujourd'hui - une série d'attaques très motivées contre le coeur même de la civilisation - n'est pas un fait unique, peut être compris, et peut être contré si nous choisissons de le comprendre et si nous choisissons d'y mettre fin.

L'attaque que nous prenons en considération a tué des milliers d'Américains. Des gouvernements étrangers, bien connu de nous, ont soutenus la préparation de ces attentats depuis des années, dans le but d’établir un empire totalitaire à une échelle continentale.

Le moteur de ce massacre est une idéologie politico-religieuse militariste qui valorise la guerre comme une preuve de loyauté envers une divinité, exige l'obéissance à ses prédicateurs, et impose ses injonctions à des millions de personnes. Des milliers d'individus, endoctrinés, comme les jeunes, sont désireux de s'engager dans des attentats-suicides, et de nombreux autres sont prêts à mourir par le biais de l'acquiescement et de la soumission, si la situation l'exige. Le soldat ennemi est très motivé, a subi un bon lavage de cerveau, et prêt à mourir pour son dieu et pour sa cause.

L'ennemi, ses enfants et ses soldats, mémorisent des mots comme ceux-ci:

« le champ de bataille est l'endroit où notre armée affiche son vrai caractère, conquérant chaque fois qu'elle attaque, remportant la victoire chaque fois qu'elle s'engage dans le combat, dans le but de répandre le règne de notre divinité très largement et très loin, de sorte que l'ennemi soit frappé de crainte face à ses augustes vertus ». 1

Ils acceptent, comme impératifs moraux, des idées telles que celles-ci:

« Combattez et tuez les infidèles partout où vous les trouverez. Capturez-les, assiégez-les, et guettez-les dans tous les stratagèmes de guerre, mais s'ils se repentent (= se soumettent) et pratiquent notre chemin, alors acceptez-les. . . . Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Dieu, ni au jour dernier, qui ne regardent pas comme défendu ce que Dieu et Son messager ont défendu, pas plus qu'ils ne se conforment à la vraie religion ». 2

[NDN] “ Coran 9.5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent (= se soumettent), accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.”

[NDN] Coran 9.29 Guerre sainte: Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu... qui ne regardent pas comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux des gens du Livre qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à "ce qu'ils payent le tribut de leurs propres mains et qu'ils soient soumis. ”

Des millions de gens acceptent de telles injonctions comme étant des commandements incontestables. Leurs attaques suicidaires continueront pendant des années.



---------------------------------------------- [RESUME] -------------------------- [SUIVANT]

Notes

1 Senjinkun, or the Japanese Field Service Code, substituting “our deity” for “the Emperor.” In John Dower, Embracing Defeat (New York: Norton, 1999), p. 277.

2 Koran 9.5, 29.

[NDN] = [Note De Naibed]

Pas d'alternative à la Victoire (3)





3. A l'heure des choix.

Maintenant, laquelle de ces deux réponses - l’approche basée sur une offensive militaire tous azimuts et sans pitié, ou l’approche basée sur la retenue diplomatique, semi-militaire, devrions-nous choisir?

3.1. Les (fausses) bonnes raisons de choisir l'Option 2:

le (pseudo) "altruïsme" et le (pseudo) "pragmatisme".

Évaluons les options, à l'aune de plusieurs idées largement acceptées aujourd'hui.

Premièrement, on nous dit aujourd'hui que seul l’usage de la soi-disant force «proportionnelle» est moralement correcte. Nous devrions mener une «guerre juste», fondée sur des principes moraux et altruistes, en utilisant la force strictement limitée, pour les fins strictement limitées, visant le bien d'autrui. Le bien-être d'autrui, y compris du peuple ennemi doit être notre préoccupation, et cela exige une sévère retenue de notre part. Que l'ennemi n'agisse pas du tout de la même façon quand il tue notre peuple n'est aucunement notre affaire. Selon ces points de vue moraux, nous devons maintenir le bien-être d'autrui comme une valeur absolue, quelles qu'en soient les conséquences, nous devons être prêts à mettre nos soldats en danger de mort, afin de protéger les civils ennemis — même si souvent ceux-ci aident et encouragent les combattants ennemis. Une offensive militaire visant à notre propre auto-protection transgresserait les limites d'une guerre «juste», dit la « sagesse » acceptée.
Cette obligation morale d'utiliser notre force que dans des degrés limités et toujours pour le bien d'autrui soulève deux questions: quels est, à ce point de vue, la bonne quantité limitée de force ? Et qu’est ce qui constitue le bien d'autrui ? Ces deux questions doivent trouver réponse par le biais d’une méthodologie pragmatique (c'est-à-dire, en faisant ce «qui marche» pour le moment) et d’une soi-disant morale de l'altruisme (dans les faits, une morale de l’ "autre-isme"). Nous utiliserons ces deux « positions philosophiques » largement acceptées pour diriger notre réponse à ceux qui nous agressent.

Conformément à ces principes, nous devrons déterminer nos politiques et stratégies au cas par cas. Nos actions doivent être pragmatiques et souples, contingentes, dépendant des circonstances locales et du consensus des autres. Le bon degré d’utilisation de la force est celle qui ne bouleverse pas trop l'ennemi; si nous utilisons une trop grande partie de notre pouvoir, nous allons provoquer ressentiment et désir de vengeance chez l'ennemi, qui engendrera une nouvelle génération de soldats ennemis. Nous devrions, de ce point de vue, répondre par la compassion et la compréhension, nous engageant dans le "dialogue" avec lui, construisant des centrales électriques et creusant des toilettes dans ses terres plutôt que de s'attaquer à lui. Cela, nous dit-on, nous «gagnera les cœurs et les esprits.» Basé sur ces considérations morales et pratiques, la première option, l'offensive tous azimuts, doit être rejeté, et la modération est la meilleure réponse.

Deuxièmement, on nous dit que nous ne devons pas nous déclarer la guerre contre une nation, seulement contre ses dirigeants ou de certains mécréants. La plupart des gens, entendons nous dire, ne veulent pas la guerre, il y a une faim de « liberté universelle», et que les gens nous remercieront avec des fleurs si nous les «libérons» de leur oppression. On nous dit que la «liberté» est «un don de Dieu à tous les hommes», et que notre "vocation" est de créer les conditions par lesquelles les autres peuvent embrasser ce don. Leur liberté —sens de la liberté nous dit-on, sens de la démocratie — est la racine de notre sécurité et protéger leur "droit" de vote, et non de les vaincre —doit être notre objectif. Nous devons leur accorder la liberté de constituer quelque gouvernement qu'ils souhaitent — même apparenté à l'un des régimes de nos attaquants — si ce choix exprime leurs désirs démocratiques. Encore une fois, la réponse offensive doit être bannie, l’approche restreinte, faite de retenue, est notre seul choix.

Troisièmement, on nous dit qu'une offensive écrasante ne respecte pas la culture d'une nation étrangère. Toutes les cultures sont égales, et chacune doit être pareillement respectée, prétend nous enseigner le multiculturalisme. Pour nous, affirmer un sentiment de supériorité par rapport à d'autres cultures révélerait d'un «préjugé euro-centrique» qui ne reconnaît pas les formes "multi-variantes" de logique, et le relativisme de toutes les valeurs. Selon un certain « altruisme », cela signifie qu'on attend que nous respections les autres cultures plus que la nôtre, car nous devons subordonner notre propre peuple et des ressources à leurs besoins, même si ces cultures militent activement contre nos propres intérêts égoïstes. Selon un certain « pragmatisme », respecter de leur "droit" à l ' "autodétermination" au lieu de les vaincre les fera se sentir mieux et donc étouffera momentanément la violence. Nos soldats doivent être formés à respecter les différences culturelles entre eux et l'ennemi. Lorsque des soldats ennemis sont capturés, par exemple, il faut leur donner des livres sympathiques à leurs propres positions, et être autorisés à pratiquer leurs rites culturello-religieux.

(La même stratégie, entendons nous, doit être utilisés à l'intérieur de l'Amérique, contre les gens de la même idéologie que l'ennemi. Un officier de police américain récemment m'a dit qu'il subit un training de "sensibilisation" à "comprendre" et de "respecter" la base culturelle de la violence conjugale qui sévit dans un quartier où il patrouille. Il lui est recommandé d'éviter «l'impérialisme culturel» et le «racisme», le péché de penser que la culture américaine est supérieure parce qu'elle interdit le passage à tabac des épouses. Un homme, dans le Colorado, condamné à la prison pour asservir une femme indonésienne, a dit: «Votre honneur, je ne suis pas ici pour présenter mes excuses, car je ne peux pas présenter des excuses pour des choses que je n'ai pas faites et de crimes, je n'ai pas commis. L'État a criminalisé ces comportements [religieux] fondamentaux ». L'homme dit qu'il a traité cette femme de la même manière que toute famille partageant ses convictions culturelles aurait traiter une fille: par son enferment en sous-sol. 7)

Selon le "multiculturalisme", une sérieuse offensive militaire serait une forme d'anathème. Nous devons permettre aux peuples d'autres cultures, d'exprimer leurs "identités culturelles" — qu'il s'agisse de manger des falafels, de scander « Mort à l'Amérique », ou de faire exploser leurs enfants dans les restaurants israéliens.

Si l'on constate que tout cela fait qu'il est impossible d'élaborer une approche de principes pour faire face à une aggravation toujours plus forte de la crise, la philosophie du pragmatisme a une « explication ». La vision pragmatique du monde nous dit que la réalité est complexe et contradictoire, pour faire face à une réalité qui est en constante « évolution », nous avons besoin de flexibilité, non pas des principes fermes.

Se fonder sur des principes est le fait d'un inflexible "idéologue". Être pratique, c'est de naviguer avec le "flux" qui nous entoure, réagissant sur la gamme de l'instant, négociant à chaque tournant, se compromettant avec personne et tout le monde. Nous « devons » répondre à chaque situation comme à un unique événement particulier, sans lien avec d'autres événements. Il n'y a pas de leçons à tirer de l'Histoire, voire même du monde d'il y a cinq ans, qui diffère fondamentalement de celle du monde auxquel nous sommes confrontés aujourd'hui. La politique n'est qu'un ensemble d' essais et d'erreurs.

Peut-être devrions nous essayer la "diplomatie de la navette»: apaiser un dictateur ici, achetant un autre là-bas, faisant des affaires avec d'autres, appelant les alliés [du moment] à « faire pression » sur un autre. Le seul absolu, c'est que nous ne devons pas nous engager dans une action ciblée, une action fondée sur des principes militaires tendant vers une ferme victoire pro-américaine, mue par un intérêt personnel de celle-ci. La seconde réponse, la réponse « flexible », est, encore une fois considérée comme le bon choix, en fonction du « pragmatisme » .

Le [soi-disant] « Altruisme » conduit à la même conclusion. Se battre dans notre propre intérêt, pour notre propre bénéfice — élever notre vie au-dessus de celles de nos ennemis — est presque « universellement » condamné aujourd'hui comme une attitude égoïste, et donc "immorale." Une guerre morale, conformément à cet « altruisme » , est une guerre menée de façon auto-sacrificielle, pour le bien des autres, en particulier pour les « faibles ». Ce n'est que par une politique d'aide aux autres que l'on peut accéder à une bonté morale. Même modérée, limitée, l'action militaire est fausse, si elle est prise dans notre propre intérêt.

Dans cette perspective, un pouvoir fort ne peut être bon que s'il reconnaît les revendications « morales » de ceux qui sont dans le besoin, même s'il s'agit de nos ennemis et leurs soutiens. Le chemin qui mène à la paix ne passe pas par la victoire, car l'altruisme ( "autrui-isme") ne peut tolérer la défaite des autres. Le «chemin vers demain" passe par le sacrifice de nos propres richesses, de nos valeurs et de nos vies, sacrifiés aux besoins des autres, même de ceux qui nous menacent. Une fois de plus, leur liberté doit être notre objectif, leur prospérité doit être notre mission si nous voulons être « bons ».

Ce « pragmatisme » et cet « altruisme » dictent la politique étrangère américaine d'aujourd'hui — comme ils l'ont fait pendant plus de cinquante ans. Être pratique c'est être pragmatique et être moral c'est être altruiste, ce sont des axiomes qui sont accepté de nos jours. Une réponse sous forme d'offensive tous azimuts, dans ce sens, serait considérée comme une « catastrophe » totale — pragmatiquement parce qu'elle est fondée sur des principes, au mépris d'une « réalité » en constante évolution, et moralement parce qu'elle cherche la défaite de l'ennemi plutôt que de son bénéfice. Selon les prémisses du « pragmatisme » et de l' « altruisme », l'approche faite de retenue , « mesurée », « proportionnée », serait notre seule option.


3.2. L'évaluation des deux options : un démenti cinglant .

Les étudiants en Histoire, bien sûr, vont reconnaître que l'attaque [déclenchante] que j'ai évoquée — et les deux réponses possibles — ne sont pas hypothétiques. Une telle attaque a été lancée à deux reprises contre les États-Unis au cours des deux dernières générations, et les deux options ont été essayées. Selon les prémisses du « pragmatisme » et de l' « altruisme », la première réaction aurait dû conduire à une escalade des hostilités et une nouvelle génération en guerre contre l'Amérique, et la seconde devrait avoir mis fin aux attaques. Les résultats, cependant, ont précisément été le contraire. Procédons à l'examen détaillé du pourquoi.

3.2.1. L'exemple historique de l' Option 1



Le 7 décembre 1941, nous avons été attaqués par le Japon, un pays alors gouverné par une idéologie militariste et religieuse, à la poursuite d'un divin empire, avec des soldats endoctrinés qui ont très tôt utilisé des tactiques de suicide. Nous avons choisi la réponse offensive la plus impitoyable. Trois ans et huit mois plus tard, les Japonais se sont rendus, leur pays en ruine, et leur peuple affamé. Cinq ans après les attentats, le Japon avait une constitution qui comprenaient ce qui suit (cf. son fameux article 9): « le peuple japonais renonce à jamais à la guerre comme droit souverain de la nation. . . . Le droit de belligérance de l'État ne sera pas reconnu. "

Soixante ans après que les États-Unis aient mis fin à deux générations de guerres et d'agression japonaise, le Japon reste libre, productif et respectueuse de l'Amérique. Les Japonais n'ont pas abandonné leurs traditions — ce que personne ne leur a demandé de faire — mais ils n'en sont plus à se servir de celles-ci pour tuer et asservir les autres. Plutôt que de rechercher notre destruction, le Japon est devenu un ardent allié politique, un solide concurrent adepte du libre marché, et un précieux producteur économique. Plutôt que de construire des bombes et des avions de combat avec lequel nous attaquer, les japonais construisent des voitures et des ordinateurs qui contribuent énormément à notre propre niveau élevé de vie.

3.2.2. L'exemple historique de l' Option 2

En contraste parfait, la deuxième option, la réaction pragmatique, altruiste, militairement limitée, a été l'approche fondamentale de l'administration Bush en réponse aux attentats du 11 septembre 2001. Quels en ont été les résultats?

L'Afghanistan continue à être mitraillée par de « saints guerriers » formés au Pakistan — une dictature dotée de l'arme nucléaire que nous avons nous même choisi de mettre hors d'atteinte de nos propres forces. L'insurrection en Iraq se poursuit, avec des milices chiites, qui ne sont plus empêchées, ni par Saddam Hussein, ni par nous-mêmes, de combler le vide politique. L'Iran est enhardi, son leadership fondamentaliste de plus en plus du chant, son programme de développement nucléaire est ouvertement en pleine expansion.

L'Arabie Saoudite — notre prétendu allié — fonde des écoles religieuses qui enseignent la haine de l'Occident et forment un interminable flot de djihadistes. Nous payons deux milliards de dollars par an sous forme de contribution à l'Égypte, de sorte qu'ils refrènent leur intention d'attaquer Israël. Le Soudan se livre à un génocide en vertu de sa loi théocratique, tandis que la Somalie, le Nigeria, et d'autres pays ont suivi, leurs clercs tribaux rendent la loi islamique sous les arbres. La Syrie — une maffiacratie dont la seconde génération était au bord de l'effondrement, il y a quelques années — a été ressuscitée et s'est enhardie. Le Hezbollah a repris le sud du Liban. La bande de Gaza est une nouvelle enclave de la terreur sous le culte terroriste du Hamas, démocratiquement élu. Les Frères musulmans sont est en train de gagner les élections en Égypte. D'autres groupes militants anti-occidentaux sont en train de gagner des élections et de subvertir les valeurs occidentales, de l'Espagne à l'Indonésie. Partout dans le monde, en ce compris le Canada, l'Angleterre et les États-Unis, des cellules de musulmans manigancent encore d'avantage d'attaques et ainsi que des plans de prise de contrôle politique, tout en se cachant derrière les protections constitutionnelles qu'ils ont pourtant juré de détruire. Tandis que quiconque ose critiquer l'islam ou de renoncer à celui-ci peut-être à amené à devoir vivre dans la clandestinité, dans la crainte d'un meurtre commandité par décret religieux.

Cinq ans après le 11 septembre, et en contraste frappant avec la situation au Japon cinq ans après Pearl Harbor, un prédicateur islamique, Abu Bakar Ba'asyir, qui enseigne dans une école islamique à Java, et un tueur impliqué dans l'attentat à Bali en 2002, et qui a été libéré de prison en juin 2006, font désormais ouvertement la promotion d'une nouvelle constitution pour l'Indonésie :

« Nous exigeons un État islamique, et non pas une forme d'islamisation de la société. Nous voulons que l'État soit islamique, avec les dirigeants islamiques qui ont le courage et la volonté d'appliquer la loi islamique dans sa totalité. . . .

Nous voulons un État islamique, où la loi islamique n'est pas seulement dans les livres, mais appliquées, et appliquées avec détermination. Il n'y a pas d'espace et pas de place pour la consultation démocratique. La loi islamique est fixe et immuable, alors pourquoi en discuter? Il suffit de l'appliquer!

Pour le moment, nous préparons nos propres amendements à la Constitution de l'Indonésie, le cadre d'un État islamique indonésien islamique où les lois seront appliquées. Les Indonésiens doivent comprendre qu'il n'y a pas d'État islamique sans application des lois islamiques. »
8

Ceci est le totalitarisme islamique — l'islam promu au rang d'état, réglé par la loi islamique — et ce totalitarisme a le vent en poupe. Pendant que ce prédicateur promeut un État islamique, des personnes provenant de pays où on enseigne aux enfants que les juifs sont nés de porcs et de singes, et que Israël est un «territoire occupé» et l'enjeu de justes attaques, se plaignent contre un soi-disant "préjudice" anti-musulman. A l'intérieur de l'Amérique, des dirigeants de pays hostiles font des déclarations demandant que nous construisions "des ponts de compréhension", tandis que, dans le même temps, ils construisent des bombes nucléaires chez eux. 9 Les adeptes de l'islam se plaignent d'être victimes de « persécution », affirmations gratuites qu'ils font à la télévision nationale, et du haut de chaires ou de postes titularisé dans les universités.

Pendant ce temps, une mentalité d’état de siège s’ancre, de jour en jour, de plus en plus profondément en Amérique. Nous sommes en train de perdre la guerre par l'institutionnalisation de la perte de nos libertés, recherchant les chaussures de sport de personnes âgées se déplaçant en fauteuil roulant pour ne pas voir, pour ne pas être confrontés aux dictatures belliqueuses d'outre-mer. Dans l'esprit de beaucoup de personnes, la prétendue stratégie "offensive" de l'administration Bush aurait discrédité l'idée même d'une véritable guerre offensive dans l'intérêt bien compris de l'Amérique, s'engageant d’abord à lutter pour, et puis trahissant son objectif central. Nos soldats reviennent à la maison mutilés ou morts, et c'est l'offensive militaire, plutôt que de la timidité, qui est blâmée. Pour compenser notre faiblesse outre-mer, nous construisons des clôtures électriques et des barrières de sécurité pour maintenir le monde à l'écart, en acceptant l'idéal médiéval de villes fortifiées sous la menace constante d'une attaque, plutôt que de détruire la source de ces menaces.

En bref, la seconde approche, dite « pragmatique » et « altruiste » a complètement échoué.

Au cours des cinq années qui se sont écoulées depuis 11 septembre, les motivations derrière les attentats islamiques n'ont pas été supprimées, et c'est là le véritable échec de cette politique. Le nombre d'attaques particulières n'est pas un bon instrument de mesure de succès ou d'échec. Les adeptes du totalitarisme islamique restent physiquement intacts, spirituellement engagés, et politiquement renforcés. Le mouvement islamique totalitaire demeure — certes plus distribué, sans un commandement central fort qu' Al-Qaida détenait précédemment, mais toujours sous tension, et elle apparaît comme autant de puits cachés prêts à jaillir, le djihad éclatant à des endroits apparemment aléatoires, au gré de la pression interne d'un fort courant souterrain. Notre acceptation du soi-disant « pragmatisme », cette politique à courte vue et à courte portée, faite de tâtonnements, d’essais et d'erreurs, qui rejette l'application de principes clairs, ainsi que notre acceptation du soi-disant « altruisme », cette pseudo-morale de l'auto-sacrifice, ne laissait place à aucun autre résultat possible !


3.3. Les fausses "bonnes" idées qui ont entraîné la faillite de l'Option 2 .

La raison de cet échec réside dans le fait que chacune des idées que nous avons utilisées pour évaluer nos options était erronée. Dans tous les cas, c'est le contraire de cette soi-disant "sagesse conventionnelle" d'aujourd'hui qui est vrai.

  • Une forte offensive ne crée pas de nouveaux ennemis, elle défait les ennemis existants. S'il n'en était pas ainsi, nous serions encore en train de combattre les allemands et les kamikazes japonais aujourd'hui, tandis que la Corée du Nord, invaincue par l'Amérique serait pacifique, prospère et libre.

  • La pauvreté n'est pas la «cause profonde» de la guerre. Si elle l'était, les Mexicains pauvres attaqueraient l'Amérique, non en mendiant un emploi chez Wal-Mart.

  • La démocratie n'est pas une voie vers la liberté, ni pour les Grecs qui ont voté pour tuer Socrate, ni pour les Romains qui ont acclamé César, ni pour les Allemands qui ont élu Hitler.

  • Une culture de l'esclavage et du suicide n'est pas l’égal d’une culture de la liberté et de la prospérité — en tout cas pas pour ceux qui apprécient la vie.

  • Le monde n'est pas un flux de contradictions, dans lequel les principes ne fonctionnent pas. S'il l'était, la gravité ne tiendrait pas, la vaccination ne fonctionnerait pas, et on n'aurait pas un droit à la vie.

  • Être moral ne signifie pas se sacrifier pour d'autres. Cela signifie l'acceptation du principe américain de « la vie, la liberté et la recherche du bonheur » — et de vivre pour son propre bien.

L'histoire le démontre clairement : tout usage de la force contre des assassins fanatiques est à la fois pratique et morale.

Cet usage nous a conduit à nos deux plus importantes réussites de politique étrangère — la défaite de l'Allemagne et du Japon en 1945 — et à la paix permanente avec ces nations que nous prenons pour acquises aujourd'hui. Une telle solution se justifiait alors d'un point de vue pratique et moral, et il en est de même aujourd'hui, au nom d'une affirmation et d'une défense de la vie et de la civilisation.

Respectueuse du droit des gens, ceux qui ne sont pas à l'origine de l'utilisation de la force contre les autres, ont le droit de se défendre eux-mêmes dans leur propre intérêt, leur intérêt bien compris, parce qu'ils ont le droit de vivre. Pour ce faire, ils doivent envisager leurs ennemis dans le respect de certains principes, de façon « égoïste »



[PRECEDENT] -------------------------- [RESUME] -------------------------- [SUIVANT]

Notes

7 Associated Press, August 31, 2006, http://www.nytimes.com/aponline/us/AP-Slavery-Charges.html?_r=1&oref=slogin .

8 Quote from Middle East Media Reports Special Dispatch #1285, September 8, 2006, from Al-Jazeera.net, August 21, 2006. Story at “Profile: Abu Bakar Ba’asyir,” BBC News, June 14, 2006, http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/asia-pacific/2339693.stm .

9 President Bush may have condoned the visit of Mohammad Khatami, former president of Iran: “WSJ: Bush Personally Signed Off on Khatami Visit to U.S.,” Reuters, September 9, 2006.

Pas d'alternative à la Victoire (2)







2. Comment faire face ? Deux options ! La bonne et ...la mauvaise.

Comment les Américains doivent-ils répondre à ce genre d’attaque? Sous la pression d'une urgence meurtrière, les dirigeants américains doivent prendre d'importantes décisions, et le peuple américain doit décider s'il va soutenir ces décisions. Considérons et évaluons deux options, et demandons-nous laquelle nous utiliserions.

2.1. Option N°1. L'offensive militaire tous azimuths, jusqu'à reddition inconditionnelle de l'ennemi.

Examinons une éventuelle réponse : le Président s'adresse au peuple américain, et identifie comme ennemi les nations impliquées. Il demande, et obtient, une déclaration formelle de guerre du Congrès. Il s'engage à atteindre la victoire le plus rapidement possible, un but qu'il définit comme la reddition inconditionnelle des régimes ennemis, et une répudiation fondamentale de la guerre par les personnes concernées.

Les Américains montent de vigoureuses offensives contre les centres de pouvoir de l'ennemi. Des vagues de bombardiers anéantissent des dizaines de villes ennemies. Ses réserves de nourriture sont détruites, son armée est décimée, son industrie est bombardée, ses navires sont coulés, ses ports sont minés - le moral de son peuple est psychologiquement brisé. En une seule nuit, une centaine de milliers de civils meurent dans un incendie dans sa capitale. Les Américains envoient des dépliants expliquant à la population ennemie quelles pourraient être les prochaines villes concernées. Les civils sont submergés de propagande de leur gouvernement, qui leur dit qu'ils vont gagner la guerre mais ils se retrouvent sans défense lorsque les bombardiers américains visent leurs foyers.

Un de nos généraux annonce son objectif: "tuer les bâtards." Nous nommons notre campagne décisive contre l'ennemi, "Opération Effondrement." Une force d’une ampleur disproportionnée s’amasse sur les frontières de l'ennemi, tandis que des milliers de bombardiers américains pulvérisent ses villes.

Le président et deux alliés étrangers adressent un ultimatum
libellé comme suit :

« La pleine application de notre puissance militaire, soutenue par notre détermination, se traduira par une destruction complète et inévitable des forces armées ennemies et tout aussi inévitablement, par une dévastation de la patrie ennemie. . . .

Le moment est venu pour la nation ennemie de décider si elle continue à être contrôlée par des conseillers militaristes dont les calculs stupides l’ont amenée au seuil de l'anéantissement, ou si elle se décide à suivre la voie de la raison. . . .


Voici nos termes. Nous n'allons pas y déroger. Il n'existe pas de solutions de rechange. Et nous ne tolérerons aucun retard. . . .

Il faut que soit éliminée une fois pour toutes l'autorité et l'influence de ceux qui se sont trompés et ont trompé le peuple en se lançant à la conquête du monde, car nous considérons fermement qu'un nouvel ordre de paix, de sécurité et de justice sera impossible tant que le militarisme irresponsable ne soit chassés de la planète . . . .

La liberté d'expression, de religion et de pensée, ainsi que le respect des droits fondamentaux de l'homme doivent être mis en place. . . .

Nous demandons à l'ennemi d'annoncer aujourd'hui la reddition inconditionnelle de toutes ses forces armées, et de fournir des garanties adéquates de leur bonne foi dans cette action. L'alternative est une rapide et totale destruction. 3

Si l'ennemi regimbe à l'ultimatum, des bombes atomiques tombent sur ses villes. Il se rend, reconnaissant ainsi la réalité de sa défaite et prenant la décision politique de cesser les combats. Il ordonne à ses soldats réticents de déposer leurs armes.

L'armée américaine occupe la nation vaincue. Nous censurons les médias, imposons des réformes dans les écoles, démantelons des cartels économiques, gommons les discours militaristes de la langue à tous les niveaux, et rédigeons une constitution politique qu’ils sont forcés d'accepter. Nous leur disons, ostensiblement et publiquement, qu'ils sont vaincus, et que nous n'avons pas d'obligations à leur égard. Quand ils sont menacées de famine, nous leur rappeler que leurs misères sont leur propre faute. Nous facturons l’essentiel des coûts de l'occupation. Pas un sou de l'aide n’arrive tant qu’ils ne démontrent leur complet renoncement, en parole et en actions, en ce compris leur complet rejet de l'idéologie militariste qui a motivé leurs attaques.

Ce principe d’une offensive tous azimuts et sans merci est une des réponses possibles à une attaque surprise et sournoise.

2.2. Option N°2 : l'option de la "retenue", diplomatique et "semi-militaire".

Considérons, à présent une seconde réponse, très différente

Le Président s'adresse à la nation, identifie l'ennemi comme les personnes particulières impliquées dans les attentats, et les définit par la tactique qu'ils utilisent. Il ne fait pas de déclaration de guerre, mais promet de nous conduire à la victoire dans une guerre qu’il a l'intention de mener, qui, dit-il, sera longue. Il définit la victoire comme étant l’instauration de la démocratie pour les nations qui sont derrière les attentats. Une semaine plus tard, il nous rappelle que ceux qui pratiquent la religion des agresseurs « doivent se sentir à l'aise » en Amerique. 4 Deux mois plus tard, il invite les dirigeants de la religion à la Maison Blanche, pour une réunion de prière. 5

Nos dirigeants se rendent compte que les attaquants ont leur base dans un pays pauvre et isolé, alors, nous envahissons ce pays, et le poussons son gouvernement dans les montagnes environnantes. Nous nommons notre campagne "Opération Justice Infinie", mais quand des adeptes de la religion des attaquants se plaignent, nous changeons celui-ci en "Opération Liberté immuable". Nous larguons des bombes, mais qui sont à guidage de précision pour éviter de frapper des civils et des édifices religieux. Beaucoup de nos bombardiers larguent de la nourriture. L'ennemi s'enfuit dans un pays voisin, gouverné par un dictateur disposant de l’arme nucléaire que nous appelons «allié» et dont nous ne franchissons pas les frontières. A l’intérieur des frontières de ce soi-disant "allié", des écoles forment davantage d'assaillants qui passent en masse au travers des frontières, causent plus de carnage, et tuent plus d'Américains.

A la recherche de l’établissement de la démocratie, et à la suite de notre volonté de libérer les peuples de l'oppression étrangère, nous attaquons et déposons un autre dictateur dans la région. Ce voyou laïque, que nous avions une fois armés dans le passé, avait précédemment mené une longue guerre contre un pays voisin fondé sur la même idéologie que ceux qui nous ont attaqués. Les personnes que nous libérons de son emprise établissent un gouvernement fondé sur cette même idéologie hostile – ce que nous permettons, dans la mesure où notre objectif était de leur permettre de voter - et ils renforcent les liens avec d’autres nations, fondée sur cette même idéologie.

Un de nos généraux donne son propre point de vue de notre objectif : favoriser "la capacité l'ennemi à transiger sur leurs objectifs politiques, à tenir compte de leurs différences sectaires, et à démontrer aux gens ordinaires, qu'un gouvernement central démocratique peut servir leurs besoins."
6

Nous nommons notre campagne « Opération Liberté pour Eux ».

Nous agissons avec beaucoup de retenue, établissons des règles d'engagement qui limitent le recours à la force de notre armée. Nous nous excusons quand nous blessons des civils, nous poursuivons nos soldats s'ils humilient des prisonniers, assignons des correspondants à des unités militaires pour surveiller leurs actions, et envoyons des avocats avec nos troupes pour s'assurer qu'elles « suivent les règles ». Quand les Américains capturés sont décapités à la télévision, nous ne fermons pas les émissions et nous n’attaquons pas les gouvernements qui les, financent, nous nous contentons de chercher les tueurs particuliers. Quand l'ennemi acquiert des plans de centrales nucléaires, nous nous référons au pays qui lui a fournit ces plans comme un étant un « ami » et un « allié». Quand l'ennemi utilise des banques pour financer sa guerre contre nous, nous demandons à nos avocats de "geler ses actifs ", mais jamais nous ne faisons appel à nos généraux pour détruire son capital. Nous rappelons sans cesse à la population de sa nation que notre guerre n'est pas contre eux, mais plutôt contre des "extrémistes" qui ont "détourné une grande religion".


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Notes

3 The Potsdam Declaration, July 26, 1945, adapted to remove references to Japan, http://www.isop.ucla.edu/eas/documents/potsdam.htm .

4 Remarks at the Islamic Center, Washington, September 17, 2001, http://www.whitehouse.gov/news/releases/2001/09/20010917-11.html .

5 November 19, 2001,
http://archives.cnn.com/2001/US/11/19/rec.bush.ramadan/index.html .

6 Associated Press, “Zilmer: U.S. ‘Stifling’ Iraq Insurgency,” New York Times, September 12, 2006, http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Iraq-Anbar.html?_r=1&oref=slogin .

Pas d'alternative à la Victoire (4)




4. Pourquoi devons-nous gagner ?

Ayn Rand, dans son essai sur la nature du gouvernement, a observé une relation vitale entre le droit de l'homme à la vie et son droit à l'auto-défense :

La conséquence nécessaire du droit de l'homme à la vie est son droit à l'auto-défense. Dans une société civilisée, la force peut être utilisée, mais seulement à titre de représailles et uniquement contre ceux qui ont pris l'initiative de son utilisation. Toutes les raisons qui font de l'usage initial de la force physique un mal, rendent légitime le droit d'user de celle-ci à titre de rétorsion, et en font un impératif moral. Si certaines sociétés qui se disent pacifistes renoncent à l'usage de la force comme moyen de rétorsion, elles se rendent impuissantes, se mettent à la merci du premier voyou qui a décidé d'être immoral. Une telle société atteindrait le contraire de l’effet escompté : au lieu d'abolir le mal, ce dernier est, au contraire, encouragé et récompensé. 10

Ces mots résonnent de manière particulièrement vraie dans la guerre contre le totalitarisme islamique. La conséquence de notre incapacité à répondre franchement à ces attaques a été précisément d'encourager et de récompenser ce mouvement. Nous lui avons accordé un refuge sûr, nous lui avons permis de revendiquer la victoire en lui permettant de poursuivre son existence, et à lancer un appel à ses apologistes qui répandent leur venin anti-américain, et enhardi ceux qui veulent reprendre la lutte contre nous. La solution est de renoncer à l'apaisement « altruiste » et au compromis pragmatique, de reconnaître notre propre valeur, et de défendre notre vie de plein droit. Nous devons vaincre ces ennemis, et nous le pouvons.

Ce n’est seulement qu’après que nous ayons compris que nous devons vaincre ces ennemis, que nous pouvons nous demander comment. Ce point est essentiel, car la question de la droiture morale est logiquement et psychologiquement antérieure à toute question de stratégie ou de tactique. Si nous ne comprenons pas que nous devons les vaincre — si nous pensons que nous sommes aussi mauvais que ce qu'ils sont, ou qu'ils auraient des griefs légitimes qui justifient leurs attentats, ou que nous avons créé une situation qui exige que nous les dédommagions moralement — notre manque de confiance en soi sur le plan moral va saper notre motivation à combattre.

Mais les faits ne justifient pas une telle conclusion. Nous sommes moralement dans notre droit, et les totalitaires islamiques incarnent le mal — non seulement dans leurs méthodes, mais, plus fondamentalement, dans leurs valeurs et leurs objectifs.

Nous avons donc une responsabilité morale de les vaincre, si nous voulons vivre. Nous pouvons et nous devons aborder cette guerre avec la confiance en soi morale de ceux qui se battent pour la civilisation elle-même — pour les conditions de base dont dépend la vie humaine — parce que c'est précisément ce qui est en cause.


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Notes

10 Ayn Rand, “The Nature of Government,” Capitalism: The Unknown Ideal
(New York: Signet, 1986) p. 331.

Pas d'alternative à la Victoire (5)




5. Comment devons-nous gagner ?

Étant donné que nous devons gagner, la façon dont notre gouvernement doit ensuite affronter Totalitarisme islamique? Référons-nous encore une fois à la défaite du Japon en 1945, comme à un exemple— valide et vital — de précédent historique.

Ces deux conflits présentent de multiples différences politiques et militaires, et ce serait une erreur tactique de tirer les leçons de 1945 et de les appliquer directement au conflit actuel. Pour citer un exemple de différence, en 1941, les Américains n'avaient pas la capacité militaire d’'attaquer directement et massivement le Japon (comme ils le feront quelques années plus tard) ; nous n'étions pas en mesure de bombarder le Japon, ni de vaincre sa marine rapidement. Nous avons été contraints d'utiliser des tactiques d'infanterie de conquête lente, genre "island hopping" (sauter d’île en île) qui ne serait plus nécessaires aujourd'hui. L'ingéniosité américaine a créé une explosion de moyens technologiques, et des possibilités tactiques insoupçonnées, ce qui rendent inutile que le peuple américain soit tué au combat. Que nous ayons d’immenses capacités de vaincre militairement les totalitaires islamiques ne fait aucun doute. Pourtant, loin de faire de la technologie une question clé pour gagner la guerre, cela illustre sans équivoque l'importance morale de la confiance en soi un état d'esprit qui procède de la conscience de sa propre droiture morale et de l'efficacité de ce qui est nécessaire pour utiliser ces armes.

C'est ce qui nous a permis de surmonter les graves défauts du matériel et de nous conduire victorieusement face aux Japonais en 1945. La question aujourd'hui n'est pas tant de savoir si nous avons la capacité de gagner, que de savoir si nous avons la nécessaire confiance en soi, et la volonté de le faire.

Les Japonais étaient motivés par une idéologie religieuse politisée – le shintoïsme – qui imposait un dieu tout-puissant, endoctrinait leurs enfants, infectait chaque aspect de leur culture, et qui les poussait à des actions militaires suicidaires qui ont tué des millions de personnes. Un programme d'éducation prescrit par un décret impérial de 1890 – l'un des documents les plus influents dans l'histoire du Japon – avait construit cette idéologie "mythico-religieuse" depuis les salles de classes, faisant du culte de l'empereur et du devoir envers l'État un impératif absolu, et un des premiers objectifs de l'éducation primaire. 11 Le peuple japonais a mémorisé ses principes, et on lui a inculqué ce qu'un savant japonais a appelé "socialisation de la mort." 12 Une japonaise avait noté comment, au moment où elle a entendu dire que l'Empereur allait s'adresser à son peuple – un événement alors sans précédent – des mots qu'elle avait mémorisé étant enfant lui étaient spontanément repassé par l’esprit: « Si une urgence se présente, offrez-vous courageusement à l'État. » De telles idées, profondément intériorisées et imposées par la loi, ont motivé des bombes humaines – des kamikazes – à se jeter fanatiquement contre les forces américaines supérieures, leur donnant l’espoir d'emporter la bataille finale contre des américains peu déterminés, dont la volonté était affaiblie. Cet incendie kamikaze a été éteint par l'écrasante offensive américaine de 1945.

Le mouvement islamique totalitaire est dévoré par un même feu à la base – une religion extrêmement politisée et autoritariste, centrée sur l’État, remplie d'enseignements destinés à l’endoctrinement financés par celui-ci, un gigantesque culte du suicide, au nom de la divinité et de l'État, et l'espoir d'emporter une bataille décisive sur les américains. La clé pour éteindre cet incendie – la condition sine qua non pour mettre fin à la spirale de l'endoctrinement au djihad, et les attaques suicidaires sur l'Ouest – est de faire ce qui a été fait contre le Japon : briser le pouvoir politique de cette religion d'état. L’État islamique – l’état où règne l’islam totalitaire, conforté par la loi islamique, doit être éradiqué.

Un point essentiel à propos de la politique et du gouvernement doit être rappelé ici. Le gouvernement détient un monopole légal sur l'usage de la force dans une zone géographique. Les gouvernements n'ont pas à faire des suggestions – ils sont là pour adopter et faire appliquer les lois. Ils doivent le faire, afin de protéger notre liberté de penser et de parler, mais dans des limites bien définies, définie par le principe des droits individuels et codifiés dans une constitution qui est la loi fondamentale du pays. Le but d'un bon gouvernement est de protéger les droits de ses citoyens – la liberté pour chaque citoyen de penser et d'agir selon son propre jugement – en utilisant la force si nécessaire en représailles contre les criminels et les envahisseurs étrangers.

Un gouvernement qui retourne sa force contre ses propres citoyens, surtout pour leur imposer une doctrine idéologique, subordonne les droits des individus aux exigences de l'État. Cela est de l’étatisme – l'élévation de l'État au dessus de l'individu, et l'inversion de la finalité même du gouvernement. L'étatisme est le plus grand meurtrier dans l'histoire – éclipsant toutes les attaques par des criminels – précisément parce qu'il est motivé par une certaine forme d’idéologie politique mystique. Parce les étatistes revendiquent une autorité qui est au-dessus des droits de l'homme – que ce soit la race dominante du Fuhrer, la dialectique communiste, ou la théocratie de Dieu – ils ne reconnaissent pas le principe des droits individuels ou de l'auto-appropriation de l'homme sur la terre ; au contraire, ils revendiquent le droit de diriger des hommes, et de tuer en toute impunité quiconque désobéit à l'idéologie ou au régime.

Ce que les Indonésiens mentionnés précédemment – et nous tous – devons comprendre, c'est qu'il n'y a pas de reconnaissance des droits individuels, pas de constitution légitime, et donc pas de liberté, en vertu de la loi religieuse sous toutes ses formes. La nature totalitaire et globalisante de la loi islamique – sas prétention de venir d’une origine divine, sa volonté de défendre la volonté d’"Allah", et son but ultime d’obliger tout le monde sur terre de faire de même – ne laisse aucune place aux droits de l'individu ou à sa liberté. Ce code est barbare et tribal, figé dans le temps depuis plus de mille ans, complètement fermé à toute critique, à tout questionnement rationnel, tolérant seulement une obéissance absolue, sans contestation (comme l'a souligné l’ouléma indonésien). Pour imposer ce code primitif par la force, la religion s’immisce dans tous les aspects de la pensée et de l'action humaine – ce qui est le but ultime du totalitarisme islamique.

Pour commencer à consacrer le principe de l'inviolabilité des droits individuels comme principe central de gouvernement, les dignitaires religieux de toutes sortes doivent être dépouillés du pouvoir politique. Il ne peut y avoir la liberté de pensée et de parole, si ceux qui se réclament de ces idées dérivées du mysticisme peuvent faire valoir celles-ci par la force. C'est seulement en rompant le lien entre le pouvoir de l'État et la croyance religieuse, que l'état peut devenir un protecteur de chaque individu, de garantir son droit de pratiquer un culte ou pas de culte comme il l'entend ; seule une séparation complète de la religion et du gouvernement peut permettre à ce dernier d’assurer sa propre fonction : protéger le droit de chaque individu de penser, de parler, et d'agir comme il le souhaite.

5.1. Les principes de base d'une politique rationnelle en vue de contrer le totalitarisme islamique

Document : http://www.theobjectivestandard.com/issues/2006-winter/_images/telegram.jpg

Télégramme du secrétaire d'État James F. Byrnes, transmettant les observations par radio de John Carter Vincent, responsable du Bureau des affaires de l'Extrême-Orient, pour le commandant suprême des puissances alliées au Japon.
De WP Woodard, Les forces alliées d'occupation du Japon 1945-1952 et les religions japonaises.
(Leiden: EJ Brill, 1972).

Compte tenu de cette compréhension de la question, comment devons-nous commencer à affronter l'islam totalitaire ? Là encore, il existe un précédent dans l'histoire. Les principes de base d'une politique rationnelle en vue de contrer le totalitarisme islamique – avec de claires implications stratégiques – ont fait l’objet d’un télégramme envoyé par le secrétaire d'Etat américain James Byrnes au général Douglas MacArthur, le commandant américain au Japon, en octobre 1945. Ce télégramme a établi les objectifs de base de la politique américaine envers le shintoïsme, et explicité, pour MacArthur et ses subordonnés, les principes de base par lesquels ces objectifs devaient être atteints :

« le shintoïsme, dans la mesure où elle est une religion de l'individu japonais, ne doit pas être entravé. Le shintoïsme, cependant, dans la mesure il se présente comme une religion dirigée par le gouvernement japonais, et comme une mesure imposée d'en haut par celui-ci, doit être aboli. Il ne pourra être imposé aux gens d’aucune manière d’appuyer le National Shinto et il n'y aura pas de place pour le shintoïsme dans les écoles. Le shintoïsme comme religion d'état – le National Shinto, autrement dit – doit disparaître. . . Notre politique à ce propos a prédominance sur ce Shinto. . . La dissémination de l'idéologie ultranationaliste et militariste japonaise, sous quelque forme que ce soit, sera complètement supprimée. Et le gouvernement japonais doit cesser tout soutien financier ou autre aux établissements Shintoïstes. »

Le télégramme est clair quant à la nécessité d'une séparation entre la religion et l'État – entre un droit individuel à suivre le shintoïsme, et le pouvoir du gouvernement de le faire appliquer.
Cette exigence doit s'appliquer à l'islam d'aujourd'hui (comme au christianisme et au judaïsme) aussi fermement qu’elle l'a été à l’égard du shintoïsme. En ce qui concerne le Japon, le travail consistait à briser le lien entre le shintoïsme et l'Etat ; en ce qui concerne le totalitarisme islamique, cette tâche implique de provoquer la rupture du lien entre l'islam et l'Etat.

Ceci est la question politique centrale à laquelle nous devons faire face : l'absence totale de toute séparation conceptuelle ou institutionnelle entre Église et État dans l'islam, à la fois historiquement et dans le mouvement totalitaire d’aujourd'hui.

Quant à ce que nous devrions faire à ce sujet, le télégramme 1945 est direct. Voici son contenu, réécrit en substituant l'islam au shintoïsme :

« l'Islam, lorsqu’il se traduit par une religion de l'individu, ne doit pas être entravé. L'islam, cependant, dans la mesure où il est imposé par des gouvernements, et comme une mesure forcée, une mesure imposée par au-dessus par n’importe quel gouvernement que ce soit, doit être aboli. »

Il n'est pas question ici de liberté religieuse. La croyance religieuse individuelle doit être isolée et laissée à chacun – qui a la liberté de penser et de parler selon son propre jugement – mais la religion d'État doit être éliminée. Il est indispensable que ce principe soit bien compris, établi clairement, et appliqué – car ceci est une condition préalable à une défaite approfondie et permanente de l’ennemi actuel de l’Amérique. L’Islam totalitaire, une idéologie qui fusionne le pouvoir de l'État avec les convictions religieuses, doit disparaître. »

5.2. D'abord et avant tout : frapper au coeur même du totalitarisme islamique

Mais les partisans du totalitarisme islamique disposent, dans une certaine mesure, du pouvoir politique dans des dizaines de pays. Devrions-nous les attaquer tous, immédiatement ? Non. Nous devons commencer par viser le centre politique, économique et idéologique de ce mouvement – là où se trouve le cœur qui incarne son essence nue, et qui dissémine celle-ci dans le monde entier. Cela ne veut pas dire trouver les personnes particulières qui ont organisé les attaques du 9 / 11. La question centrale est : dans quel état l'islam est-il le plus solidement lié avec le pouvoir politique, quel est l’état qui se consacre le plus à la propagation violente de la loi islamique, et qui est imprégné de la haine de l'Amérique ? Quel État est fondé sur ces idées, et de leur pratique, comme une question de principe ? Il y a une réponse claire, qui est connue, qu’elle soit admise ou non, par presque tout le monde aujourd'hui. La pièce politique maîtresse du totalitarisme islamique aujourd'hui – l'état dans lequel l'Islam est le plus militant, le plus soudé au pouvoir politique et le mépris pour l'Amérique et l'Occident – le chef de file mondial dans la violente expansion de l'islam – est l’Iran

L'État islamique d'Iran est né sur un acte de guerre contre l'Amérique – la saisie de l'ambassade américaine en 1979 – et a scandé « Mort à l'Amérique» depuis lors. Même les musulmans les plus opposés à l'Iran pour des raisons sectaires, comme de nombreux adeptes d'Oussama ben Laden, s'inspirent de ce dernier, pour qu'ils d’engagent dans leurs propres djihads contre l'Occident. L’effet le plus important de Ben Laden à cet égard a été de dynamiser et de d’encourager les musulmans radicaux à dépasser leurs querelles entre persans et arabes, entre sunnites et chiites, et à se joindre à l'Iran contre le "Grand Satan": l'Amérique. Le Hezbollah, le Hamas, et compagnie dépendent de l'Iran pour leur puissance idéologique, politique et économique. C’est l'Iran qui traite avec l'ONU comme un leader mondial, c'est l'Iran qui est ouvertement engagé dans un processus d’acquisition des armes nécessaires pour prendre le contrôle du Moyen-Orient, c'est l'Iran qui se pose en défenseur des musulmans contre l'Occident (par exemple, par le biais des oulémas loyaux en Irak), et c'est l'Iran qui a gagné en pouvoir depuis les États-Unis a neutralisé son adversaire régional le plus fort en Iraq.

La conclusion est incontournable. La route menant à la défaite du totalitarisme islamique commence à Téhéran. L’Amérique, agissant seul et avec force écrasante, doit détruire l'État islamique iranien. Elle doit le faire ouvertement, et même spectaculairement, pour que le monde entier puisse le voir, car c'est le seul moyen de démontrer le spectaculaire échec et l'incompétence du mouvement islamique fondamentaliste dans son ensemble.

Cette démonstration doit incarner la vertu de l'intégrité – l'unité des principes et de la pratique. Intellectuellement, nous devons affirmer ouvertement nos intentions et nos raisons, sans nous cacher derrière un langage diplomatique timide. Physiquement, nous devons agir de façon décisive et avec toute la force que nous jugeons nécessaire, afin d'éliminer le régime iranien le plus rapidement possible et avec le moins de risques pour les soldats américains. Ce n'est que lorsque le monde verra cette démonstration de la volonté américaine, que l'Amérique commencera à voir la paix et la sécurité.

Il est vital que les américains prennent cette action pour des raisons morales droites, et clairement exposées.

Nous ne devons pas rechercher la légitimité de la suppression de l'État islamique iranien au-delà du principe de notre droit de nous défendre.

Prétendre que quelque chose de plus que ce principe est nécessaire serait nier le caractère suffisant de ce principe. Fonder nos raisons sur une prétendue recherche du bien d'autrui, en particulier sur les prétendus avantages pour toute la population du Moyen-Orient, serait accepter une position de dhimmitude morale: la subordination morale de notre droit à la vie et à l'auto-défense à un soi-disant prétendu principe supérieur. Cela reviendrait à subordonner nos vies à celles des ayatollahs, qui deviendraient nos maîtres. Si nous ne pouvons pas rester ferme sur le principe de la primauté absolue de notre droit à la vie et à la liberté contre les affirmations des totalitaires islamiques selon lesquelles nous devrions nous soumettre à la volonté d'un "Allah", alors nous ne pouvons pas revendiquer le droit d'exister. La faiblesse de la volonté des américains est le plus grand espoir des djihadistes – comme ce fut l'espoir des guerriers japonais – mais c’est une chose qu'ils ne peuvent pas nous imposer. Leur seule prière est que nous puissions l'accepter volontairement. Le prix pour ce faire est notre vie et celle de nos enfants. Nous devons refuser de nous y soumettre !

Supprimer franchement et vigoureusement ce chancre cancéreux, cet État islamique apportera des bénéfices immédiats.

Nous vengerons les milliers de victimes de la terreur américaine depuis les années 1960. Nous permettrons d'inverser la pitoyable image que nous projetée lorsque les Iraniens ont envahi notre ambassade en 1979, et quand nous avons fui Mogadiscio et du Liban - actions que les totalitaires islamiques revendiquent comme des preuves de notre faiblesse. Nous pourrions même inverser une énorme injustice, en dénationalisant les compagnies pétrolières en Iran – entreprises volées à leurs propriétaires en 1951 – et en les plaçant dans des mains privées, sous la protection du gouvernement. Certes, la garde de ces installations à l’abri d'une guerre civile environnante – une légitime protection de la propriété privée, soutenue par la menace crédible d'une force d'écrasement – serait une bien meilleure utilisation de nos troupes que de la protéger quelques rues au centre-ville de Bagdad de ses propres résidents. Le pipeline d'argent pour le djihad islamique serait coupé.

5.3. Après l'Iran, le démantellement intégral du totalitarisme islamique

Plus important, en chassant le régime en Iran, nous enverrons un message clair au monde: l'Islam politique, c'est terminé ! Les États et les groupes plus faibles cracheront leur terreur – comme ils l'ont fait brièvement après le 9/11 – et se retireront littéralement dans des trous dans le sol. Les forces antitotalitaires dans le monde seraient enhardies par la perspective d'une véritable défense de la vie et la liberté. Des alliés dont nous n’avions jamais subodoré l’existence relèveraient la tête avec confiance en rejoignant la cause de la liberté. La terre de liberté – rajeunie comme étant la maison des braves – se réjouiront de la nation de la sécurité retrouvée. Nous serions vraiment sur la route de la victoire, de la liberté et de la paix. En affirmant l'efficacité de la raison et des droits individuels contre la plus incompétente théocratie obscurantiste, l'Amérique pouvait revendiquer une fois de plus sa place comme un véritable leader mondial, et redevenir un phare pour ceux qui comprennent, et apprécient, la valeur de la liberté.

5.4. Tolérance Zéro à l'égard du totalitarisme islamique

Une fois cette tâche centrale terminée, de nouvelles politiques intransigeantes envers le totalitarisme islamique seront nécessaires. L'une se rapporte au soutien économique de l’état en faveur de l'islam, une autre pour l'éducation parrainée par l'État. Le télégramme de 1945 – encore une fois, avec l'islam remplaçant le shintoïsme - adresse ces deux points :

« L'islam, cependant, dans la mesure où il est dirigée par des gouvernements, et comme une mesure imposée d'en haut par celui-ci, doit être aboli. On ne peut imposer aux gens, de quelque façon que ce soit, de soutenir l'islam, et il n'y aura pas de place pour l'islam dans les écoles. »

5.4.1. Interdiction de tout soutien public à l'islam

Le monde musulman doit être amené à comprendre que tout gouvernement qui fournit un appui économique aux jihadistes sera sommairement détruit. Pour que cette politique soit prise au sérieux, nous devons nous montrer sa vérité en détruisant le régime iranien, et en exposant la raison pour laquelle nous l’avons fait. Seule la menace évidente que "vous serez le suivant sur la liste" peut briser le réseau empêtré de soutien économique islamique pour le djihad sous couvert de mascarades comme « développement économique ». Il ne peut y avoir plus de jeux de dupe avec les apologistes saoudiens qui parlent anglais en douceur et décrire leur travail comme étant " La charité." En 2003, l'International Islamic Relief Organization, un organisme de bienfaisance saoudien, a affirmé avoir creusé 1615 puits dans tout le Moyen-Orient, mais elle a également créé 4400 mosquées islamiques et distribué des millions de livres et brochures. Le résultat a été montré à la télévision, de jeunes enfants se déclarant comme « vrais musulmans », formés à voir les juifs comme des singes et des porcs, hurlant "Allah Akbar" et se consacrant au jihad. 13 Une telle « charité » signifie collecter de l'argent pour répandre les idées et les tactiques totalitaires de l'islam. Elle doit cesser ! .

Mettre fin à cet état de soutien économique ne peut se faire sans affronter l'un des cinq piliers de l'islam: l'aumône. En séparant l'Église et l'État, l'aumône peut devenir quelque chose qu'il n'a jamais été dans l'islam: vraiment de la charité privée. Dans la société primitive où Mahomet a vécu, il n'y avait pas de notion de séparation de l'Eglise et l'Etat. Les chefs religieux étaient en même temps les dirigeants politiques, et le versement de l'aumône était autant une taxation imposée par l’État qu’un devoir religieux. Depuis lors, rien n'a changé au sein de l'islam. Il est grand temps que l'intervention de l'État dans tous les soi-disant « de bienfaisance » soit terminé. Tous les pays qui ont parrainé le terrorisme contre l'Occident doit être interdit d'imposer des taxes ou de fournir des fonds au nom de l'islam.

5.4.2. Interdiction d'enseigner l'islam

En ce qui concerne l'éducation, l'adaptation du télégramme de 1945 se terminerait comme suit :

« L'islam en tant que religion d'état – l’islam National, – devra disparaître . . Notre politique sur ce point va au-delà de l'islam. . . La diffusion de l'idéologie militariste islamique sous toutes ses formes sera complètement supprimée. Les gouvernements du Moyen-Orient seront tenus de cesser tout soutien, financier ou autre, aux établissements islamiques. »

L'un des parallèles les plus forts entre le shintoïsme japonais et le totalitarisme islamique est la profondeur avec laquelle on inculque le militarisme théologique aux enfants – une idéologie philosophique centrée sur le service militaire à un état sacralisé (sanctionné par une divinité) – et la « socialisation de la mort » suicidaire qui en résulte. Dans les deux cas, l'objectif du système éducatif est de former les enfants à obéir à une présence divine en leur inculquant un sens de la soumission et de l'insignifiance [de l’individu en tant qu’individu], marié à la violence. Les enfants japonais mémorisaient les appels au service de l'empereur; les enfants islamiques endoctrinés mémorisent les versets de l’épée du Coran. Les enfants japonais s'inclinaient devant l'Empereur et obéissaient à ses généraux; les enfants islamiques s'inclinent devant Allah et obéissent à ses clercs. L'emprise de l'islam sur l'éducation doit être brisé, comme l’a été l'emprise du shintoïsme sur les établissements scolaires au Japon.

5.4.3. Interdiction de militer pour l'islam

Après que le régime en Iran ait été détruit, les dirigeants des pays qui soutiennent une telle formation d’état au djihad islamique – notamment le Pakistan, l'Arabie saoudite et Égypte – seront mis en demeure de choisir : fermer les établissements financés par l'État, ou faire face à l’alternative iranienne. Tant que les États-Unis n’auront pas démontré la nature de ce choix, en exerçant de graves représailles contre l'Iran, et en reliant sans ambiguïté, les déclarations de principe à des actions pratiques, il n'y a aucune raison pour tout leader du Moyen-Orient de s'attendre à de graves conséquences. Jusque-là, ils ont raison de nous considérer comme un tigre de papier.

Seule une destruction franche de l'État islamique d'Iran peut démontrer la détermination nécessaire pour cette tâche.

5.4.4. La liberté des médias n'inclut pas celle de pouvoir soutenir l'islam

Comme le télégramme l’indique clairement, la diffusion du militarisme est plus large que les écoles, elle englobe aussi les médias. Mettre réellement fin au Japon [nationalisme japonais] en tant que menace, et réformer la société d'une manière durable, exigeait une stricte éradication de l'éducation militariste, des publications et des émissions. Tout ceci est également nécessaire dans le cas de l'islam totalitaire.

L'Amérique a besoin aujourd'hui d'un commandant en chef qui peut comprendre et appliquer cette vérité toute simple : dans la guerre, il n'y a aucun "droit" à la liberté d'expression dans le chef d'un ennemi. La chaîne de fabrication de fausses « nouvelles », de montages, et de manipulations par les partisans du djihad – la mise en scène de civils pleurant quand une maison est détruite, et le jet de poupées d'enfant quand la maison d’un terroriste est saccagée – font partie intégrante de l'effort de guerre ennemi.

Dans la guerre, le désarmement psychologique de l'ennemi, notamment de l'inculcation vicieuse de la terreur par le biais de la propagande, fait partie de la lutte. Le refus américain de s’attaquer à ce type de propagande est perçu par nos ennemis, non pas comme un respect de la liberté d'expression, mais plutôt comme un manque de volonté et une preuve de faiblesse. Dans la situation actuelle, les américains doivent d'interdire par la force la diffusion de l'idéologie et la propagande militariste partout où elle surgit. Pour rendre ce point bien clair, Al-Jazira, une des principales sources d'inspiration de la taqiyya, l’exercice de tromperie musulmane, doit être réduite au silence.

En résumé, l'islam politique, l'islam militant, la primauté de la loi islamique - et tout le soutien intellectuel et économique qui leur sont associés - doivent disparaître. Ce qui signifie que l'Iran actuel doit disparaître.

5.4.5. La fin de la complicité de certains médias occidentaux dans leur soutien à l'islam, et le réveil des véritables intellectuels.

L'élimination des politiques d’état islamiques ne signifie pas la fin du travail : de nombreuses batailles intellectuelles devront être menées. Plus important encore, les intellectuels occidentaux doivent présenter non seulement un négatif – une répudiation claire de l'univers totalitaire – mais aussi positif, une explication claire pour le monde que l'objectif moral d'un gouvernement est de protéger les droits de ses citoyens à penser et à agir selon leur propre jugement, de leur propre esprit, libres de toute coercition exercée par l'église, la mosquée, ou par l'État. Mais ces batailles ne peuvent gagnées en prétendant, en forme de syllogismes, que ceux qui utilisent des menaces de mort au lieu d'arguments nous offrent tout sauf du trèfle.

[NDN] [Note de Naibed] Syllogisme est pris ici dans son sens péjoratif, celui d'une déduction fallacieuse, d'un raisonnement formel fonctionnant sur lui-même et sans lien avec le réel.
Les avocats savent légitimer les prétentions les plus absurdes, les lois ont des syllogismes complaisants aux erreurs de la conscience
(BALZAC, Mme Firmiani, 1832, p. 378).

Il ne s'agit pas ici d'un choc entre civilisations, il s’agit d’un choc entre la civilisation et la barbarie. Tant que les peuples civilisés ne s'affirmeront pas eux-mêmes, avec conviction et avec une confiance morale supérieure à celle projetée par ceux qui se soumettent à la «volonté d'Allah», l'Amérique restera en permanence sur la défensive, dans un état de la dhimmitude morale, et la guerre se poursuivra jusqu'à sa conclusion logique : un nuage en forme de champignon sur l'Amérique

Est-il possible qu’une forme «modérée» d'islam devienne une alternative à cette vision totalitaire du monde qui infecte tant de musulmans? Peut-être, mais soyons clairs sur ce que cela signifierait. Cela signifierait un islam qui est explicitement séparé de pouvoir politique. Cela signifierait un islam dont les clercs renonceraient à toute tentative visant à imposer sa loi par la force. Cela signifierait un Islam qui (comme le christianisme moderne) est ouvert à la réflexion critique, que les penseurs étudient le Coran comme un ensemble d'histoires, compilées et interprétées par des hommes – et non comme LA parole infaillible de Dieu, à propager par l'épée. Cela signifierait un Islam qui permet aux apostats de prendre leurs propres décisions, et qui ne tolère pas les menaces de mort contre eux. Cela signifierait le rejet explicite, par les musulmans de toute notion d'État islamique, de droit islamique, et de poursuite du jihad. De tels musulmans «modérés» devront soutenir l'oblitération, la disparition de l'islam totalitaire. Tout le reste [de cet hypothétique islam modéré] doit témoigner de la défaite de cette idéologie empoisonnée, et détruire tout espoir de l'appuyer


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Notes

11 Dower, Embracing Defeat, pp. 33–34.
On the educational rescript and post-1945 reforms, see Takemae Eiji,
The Allied Occupation of Japan (New York: Continuum, 2003), pp. 347–371; William P. Woodard, The Allied Occupation of Japan 1945–1952 and Japanese Religions (Leiden: E. J. Brill, 1972), chapter seventeen.

12 Tsurumi Kazuko, cited by Dower, Embracing Defeat, p. 87.

13 Kenneth R. Timmerman, “Saudi Wealth Fuels Global Jihadism,” Insight on the News, Nov. 11, 2003, http://www.freerepublic.com/focus/f-news/1009661/posts . The Middle East Media Report Institute, report of May 7, 2002, has an IQRAA television clip of a young girl, calling Jews “pigs and apes” and a commentator praising her as a “true Muslim,” http://switch5.castup.net/frames/20041020_MemriTV_Popup/video_480x360.asp?ai=214&ar=924wmv&ak=null