26 décembre 2006

Irénisme et Islam



réfugiées afghanes au camp de Shamshatoo (fin 2001)Irénisme: Attitude d'esprit selon laquelle on tolère l'intolérable, par désir exagéré de paix et de conciliation.
Photo Paul Jeffrey ©

En parcourant au hasard la blogosphère, ce ramassis d'un peu tout et «nimportkwa» (et particulièrement ce dernier), je suis «tombée» (1) sur un gugusse pompeux qui, comme beaucoup de français, ne connaît rien grand chose à la langue française, mais s'autoproclame "garde des mots" (ne rigolons pas, SVP !) ..

Ce spécimen de gnangnan politiquement correct (2) et qui prétend expliquer aux autres le sens des mots en les déformant est hélas courant, mais quand même ! Celui-ci n'hésite pas à voir dans l'irénisme une forme plus noble du pacifisme et de la tolérance (sans doute s'est-il rendu compte que le pacifisme bêlant et la tolérance aveugle passent de plus en plus mal, depuis que le monde a compris de quel bois était fait l'islam et qu'il est devenu plus difficile de masquer le terrorisme et l'avalanche de crimes dont se rendent coupables les musulmans partout dans le monde (3)) et n'hésite pas à encenser l'irénisme, qui «serait», je cite, une :
« Attitude de compréhension qui permet d'apaiser les querelles religieuses, classiquement de rapprocher les chrétiens de différentes confessions par-delà leurs divergences»
  1. c'est le cas de le dire : j'aurais pu tomber de ma chaise, tellement j'ai été abasourdie par la déformation que l'on peut donner aux mots, quand on fait partie de cette catégorie qui pullule un peu partout, et que Georges Brassens appelait déjà « les braves gens » : faux-culs, trouillards, menteurs, malhonnêtes et mesquins!

  2. NB: celui qui s'est livré sans fausse honte à ce mensonge cauteleux teinté d'angélisme s'appelle Alain Horvilleur, et le texte incriminé est ici

  3. ainsi par exemple, les musulmans sont responsables de 80% des viols en occident - un phénomène longtemps tenu sous le boisseau par les "PC" - et sont impliqués dans 95% des actes de terrorisme !


Cette diarrhée gnangnan est évidement un contresens total qui aboutit à faire d'un vilain défaut une qualité ! L'irénisme n'a rien à voir avec la compréhension normale que l'on peut avoir envers une religion non sectaire, c'est-à-dire qui respecte l'autre, et notamment l'individu qui n'adhère pas, voire combat cette religion. C'est une forme non de tolérance, mais bien de lâcheté teintée d'aveuglement et d'angélisme, comme tente de le lui rappeler Joël un de ses commentateurs.

Et que répond cyniquement cet imbécile merdeux, non sans impudeur ? :
« J'avais bien entendu trouvé cette référence et décidé de ne pas y faire allusion. »
Autrement dit, ce petit monsieur reconnaît cyniquement qu'il connaît le sens des mots, mais qu'il n'hésite pas à le détourner en pratiquant le « politiquement correct » le plus hypocrite et le plus glauque (le même que celui dont nous abreuvent nos médias à longueur de journées pour endormir le peuple, et lui cacher autant que possible la dangerosisté de l'islam et les exactions des membres de cette secte) sur l'air du "mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose", pour tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Voici la réponse que je lui ai faite sur son blog ce 26 décembre, et que ce petit monsieur minable a bien sûr immédiatement effacée :

Mettons un peu d'ordre dans tout ce magma, et clarifions les choses : l'irénisme est, comme le pacifisme bêlant, le relativisme culturel, et l'autruchisme des lopettes spécialistes du «politiquement correct», une attitude faite de lâcheté intellectuelle, de pleutrerie bien physique (la peur de prendre des coups) et de bas calculs, par exemple face aux prix du pétrole quand il s’agit de remplir sa citerne à mazout.

Irénisme: Attitude d'esprit selon laquelle on tolère l'intolérable, par désir exagéré de paix et de conciliation

Et si le mot retrouve des couleurs aujourd'hui, c'est pour stigmatiser l'attitude poltronne de l'homme occidental quand il s'agit de dénoncer l'intolérable, l'islam, cette théocratie sectaire proche du nazisme, et qui puise sa substance dans le coran (un texte d’une violence hallucinante, qui, contrairement à ce que bêlent les adeptes du cinquante-cinquantisme, ne trouve pas son équivalent dans aucune autre religion), et qui étend sa violence épouvantable face à l'autre, la femme, l'homosexuel, le juif, le chrétien, l'athée, et pire que tout, l'apostat, celui qui ose briser la loi du silence et dénoncer cette «religion» pour ce qu'elle est vraiment : une secte. Et la plus effroyable de toutes.


Ce commentaire restera ici, pour montrer comment une lopette qui n'est pas un "garde-mots", mais seulement un minable garde-chiourme de la pensée, perpétue la grande tradition stalinienne de la censure la plus abjecte et la plus minable.

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18 octobre 2006

Soutien à Robert Redeker.



Vous trouverez dans le lien ci-dessus, une pétition, visant à soutenir ce professeur qui, après l'écrivain Michel Houellebecq, le pape Benoït XIV , et bien d'autres, vient d'être inquiété, parce qu'il ose exercer son droit d'expression critique à propos de cette religion sectaire qu'est l'Islam, et de son texte de base criminel, infâme et névrogène, le Coran.
Photo BlueKing ©


J'ai signé cette pétition, en y ajoutant, pour ma part, le commentaire suivant :

Que ressentir à part la honte et l'indignation, face à nos politiques et à nos médias, qui cèdent de plus en plus aux intimidations, et qui, de plus en plus, bradent nos droits fondamentaux et nos libertés inaliénables, en se laissent gagner par l'islamisation des esprits, qui grignote, petit à petit, nos valeurs démocratiques.

L'islam est bel et bien une religion sectaire, et le Coran, un texte hallucinant de haine, de violence et de mépris envers l'autre, considéré comme moins que rien parce que femme, parce que homosexuel, parce que non-musulman, juif, chrétien, athée, et, pire que tout, parce que apostat (car l’islam interdit à tout musulman, sous peine de mort, de quitter la secte).

Un islam qui fait de l’Autre un moins que rien que l'on peut se permettre de soumettre ou d'humilier, de tuer, de réduire en esclavage ou en dhimmitude, etc.


Que ce soit en cédant au chantage, ou que ce soit en tentant de perpétuer le mensonge qu'il y aurait un «autre islam » non névrogène, on perpétue LE PIRE DES RACISMES, car on enferme une majorité de personnes d'origine musulmane dans un piège inextricable, coincés entre un communautarisme menaçant qui les happe comme une gangue, et une protection des libertés démocratiques qui va en s'effilochant et qui ne les protège plus.


Résultat, nombre d'entre eux n'osent même plus clamer ouvertement qu'ils ont pris leurs distances par rapport à cette secte névrogène, et n'osent même plus s'afficher comme des citoyens normaux, libres et critiques, épris de valeurs démocratiques. Terrorisés par l'islam, et sans aucune illusion sur la volonté des occidentaux de défendre encore vraiment les valeurs universelles qu'ils pronaient jusqu'il y a peu, ils sont condamné à rentrer dans le rang de la barbarie. Quand certains de ces occidentaux, comme dans la gauche obscurantiste, et compagnon de route de cette barbarie qu'est l'islam, ne se complaisent pas eux-mêmes dans un soi-disant multiculturalisme sournois et un relativisme culturel, qui présente l'indéfendable comme étant la norme.


Un relativisme culturel qui, comme l'explique très bien Valérie Toranian dans son excellent essai « Pour en finir avec la femme » paru aux éditions Grasset, « n'est rien d'autre qu'un racisme ripoliné aux couleurs de la tolérance. Si les républicains de gauche ou de droite, qui veulent faire vivre la laïcité et défendre les droits des femmes, sont des néocolonialistes, alors ceux qui renvoient les peuples ou les communautés à leur condition, sous prétexte de respecter leur différence et leur culture, sont des néoracistes. »

On ne saurait si bien dire !

06 août 2006

Conflit Israélo-arabe: les vraies raisons du conflit

Sur le fil Asexualité, le 04 août, 2006 19:40 Anonymous a dit:
Je suis cathastrophé par le conflit israélo-arabe.

Réponse de naibed:
Qui ne le serait pas ? Encore convient-il de comprendre les tenants et aboutissants de ce conflit (encore appelé "israélo-palestinien", bien qu'il soit plus large que cela) , et ne pas rejeter tout sur Israël, dont la réplique, certes forte et implacable, est à la mesure  de la guérilla implacable que lui mène l'extrémisme religieux, tant par le Hezbollah que par une majorité de palestiniens de l'intérieur. Qui s'appuient sur le coran, pour chercher, ni plus ni moins, que la destruction d'Israël, comme cela a toujours été clairement dit par Arafat, et mis en pratique par aussi bien par l’OLP et le Fatah (prétendument laïque) que par le Hamas, plus ouvertement extrémiste, et le Hezbollah, un groupe d’extrémistes financés par la Syrie et l’Iran, et qui bénéficie de la complicité hypocrite du Liban, qui n’a rien fait depuis le retrait des israéliens de la zone sud, il y a cinq ans. Au contraire, ce geste de bonne volonté d’Israël a été interprété comme une faiblesse, et le Hezbollah a perfectionné ses techniques de guérilla à l’extérieur, tandis que le Fatah et le Hamas le faisaient de l’intérieur des territoires occupés. Israël a donc décidé de répondre de la façon la plus dure, pour en terminer avec ce danger permanent.

Ce que les arabes et en particulier les palestiniens ont longtemps présenté aux occidentaux crédules comme une « guerre de libération » n’est rien d’autre qu’une « guerre de conquête religieuse » particulièrement infecte visant à supprimer les juifs pour mettre toute la région sous la tutelle musulmane, et préfigure ce qui attend les européens s’ils continuent de faire l’autruche en niant la nocivité intrinsèque de cette religion sectaire qu’est l’islam, dont le coran non seulement incite au mépris à la violence envers la femme et le non-musulman, qu’il soit juif, chrétien, ou athée, et surtout les apostats (comme Salman Rushdie), qui risquent la mort, parce qu’ils refusent d’encore adhérer à cette secte dangereuse, ou même parce qu’ils en contestent le prosélytisme guerrier et la logique de mort que draine l'islam .

Quant aux européens, et particulièrement les français, ils pratiquent depuis toujours un antisémitisme (1) plus ou moins larvé, combiné avec une complaisance opportuniste, veule et lâche, en faveur des arabes, entre autres, pour des raisons pétrolières, notamment.


(1) antisémitisme qui n’était pas qu’allemand, loin s’en faut ! un détail souvent caché de l’histoire, c’est que Hitler, avant d’envisager la solution finale, a proposé aux pays européens d’accepter chez eux les juifs qu’ils voulait expulser d’Allemagne. Ce que tous ceux-ci se sont empressé ...de refuser.

Après la guerre, les européens ont voulu se dédouaner à bon compte, en permettant la création d’un état juif en Palestine, où vivaient quelques juifs qui n’avaient pas suivi l’exode, et quelques arabes et dont aucun ne se disaient « palestiniens» à l’époque. La Palestine n’était à l'époque qu’une division administrative d’une entité plus vaste qui a été longtemps sous le joug ottoman (turc), avant de passer sous protectorat anglais.

Par après, les arabes de Palestine ont habilement confisqué le terme de palestinien, pour revendiquer la totalité du territoire. Et camoufler leur guerre d'extermination religieuse sous les dehors d'une soi-disant "guerre de libération"

12 mai 2006

Différence d'âge: et quand c'est l'inverse ? (2)




J'espère que la petite histoire précédente vous aura amusés.



Bien sûr, ça n'arrive pas tous les jours qu'un homme de 33 ans épouse une femme de ..104 ans. Et même si on peut imaginer que c'est la communion religieuse des esprits qui fonde leur bonheur, avouons que ce genre de cas ne court pas les rues :-)

Cependant, et sans aller jusque-là, il arrive plus souvent qu'on ne le croit qu'un homme soit attiré sexuellement par une femme plus mûre. Bien sûr, si vous lisez ce blog, vous savez que mon amant le plus jeune a dix-huit ans de moins que moi.

Ce n'est pourtant pas encore une si grande différence.
J'ai connu le cas d'un homme marié (en fait: en instance de divorce), qui, à la quarantaine, est tombé fou amoureux d'une femme qui avait ..le double de son âge ! Et ce n'était pas ici la communion intellectuelle ou spirituelle, ou en tout cas, pas uniquement, qui était le moteur principal de l'attraction : il a tout fait pour entreprendre sa conquête, et l'amener dans son lit. Il faut dire que la dame, veuve d'un ancien colonial, est une grande blonde superbe, très mince, avec une splendide poitrine, et qui dégage une classe folle ! Une de ces femmes exceptionnelles, sur lesquelles le temps ne semble pas avoir prise, et qui dégagent un charisme quasi magnétique et une aura particulière, partout où elles passent.

Pourtant, lorsque un tel cas se présente, c'est bien moins facilement admis par l'entourage que l'inverse..
Pourquoi ? Entre autres parce que beaucoup d'hommes peinent encore à s'affranchir de cet univers mental pré-féministe, où les mères sont encore des sortes d'icônes placées sur des piedestaux. C'est tout juste d'ailleurs si certains admettent que leur mère, la procréation passée, puissent encore s'amuser pour son propre compte. Bien sûr, égalité des droits oblige, ils n'oseraient p as remettre en cause la liberté de leur propre mère si celle-ci en fait usage, ..mais de grâce: surtout qu'elle soit discrète, et qu'elle n'en parle pas !
Alors, imaginez ! si les grand-mères, voire les arrières grand-mères se mettaient à découcher, au lieu de faire de bons petits pots de confiture pour leurs petits-enfants et arrières petits-enfants..


Il y a environ deux ans sortait un beau petit film réalisé par un belge, je crois, et qui parlait des amours un peu tumultueuses d'une femme respectable qui, à la ménopause, se mettait subitement à porter des minijupes et à filer le guilledou avec des motards du coin.
Un film simple, intimiste et pas vulgaire pour un sou, même si certaines scènes qui montraient l'appétit sexuel devenu bouillonnant de la dame était un peu.. Enfin bref, pas de quoi fouetter un chat, à une époque où les films les plus pornographiques déferlent sur les écrans, sans que plus personne n'y trouve à redire.

Pourtant, ce film a fait l'objet d'un black out incompréhensible, parce que les distributeurs se sont offusqués de scènes d'amour «crues», et que beaucoup d'autres ont estimé que «ça ne plaira pas à la clientèle».

Diantre ! A l'époque des pénétrations en gros plan, des gesticulations bruyamment expressives et devenues quasi disciplines olympiques, avec force râles et cris façon joueurs sur un court de tennis (à moins que ce soit l'inverse), ou façon bûcherons dans une hêtraie, qu'est-ce donc qui pouvait être tellement cru dans ce film, par ailleurs plus suggéré que montré ?

Serait-ce ce petit cri spontané, à mi-chemin de la surprise et du désir qui s'éveille, au moment de la pénétration ?
le reflet du (très) jeune homme dans la pupille de l'oeil de la dame qui ne quitte pas son amant des yeux ? cette peau incroyablement blanche, souple, ample et onctueuse comme du beurre, qui s'ouvre pour accueillir celle, ferme et musculeuse du jeune homme, et qui semble se dérouler tout autour de lui pour mieux l'absorber en elle ? ce désir que l'on sent monter et devenir incontrôlable chez les protagonistes dont les yeux chavirent ? ou encore cette forme de complicité un peu incestueuse qui dérange ? Comme lorsque, après l'amour, et alors qu'il est encore en elle, on le voit téter le sein de sa partenaire, mi-homme par le bas, mi-bébé par le dessus ?


Bref, ce petit film (dont j'ai malheureusement oublié le nom), n'a jamais quitté le circuit fermé des petites salles d'essais et d'art expérimental..

Cherchez l'erreur...

Différence d'âge : Et quand c'est l'inverse ? (1)

71 ans d'écart et un mariage.

Il a 33 ans, elle en a 104 ! Ce couple malaisien pas comme les autres s'est marié il y a deux mois.

Un Malaisien de 33 ans a épousé une femme âgée de 104 ans, assurant qu'il ne l'avait pas fait pour l'argent. La "jeune" mariée a pour sa part dit espérer que la liaison "dure longtemps", indique mardi la presse locale. "Cela pourrait sembler étrange à ceux qui ne nous comprennent pas mais j'ai trouvé la paix depuis que nous nous sommes mariés il y a deux mois", a raconté l'heureux époux, Muhammad Noor Che Musa, au journal Harian Metro.

Le quotidien affichait des photos du marié et de sa nouvelle épouse, Wook Kundor, le visage ridé souriant. M. Muhammad, qui était un pensionnaire de Mme Wook, a raconté qu'il avait d'abord été pris de pitié face à la solitude de la vieille dame mais que, au fil du temps, ses sentiments s'étaient mués en amour. C'est la "volonté de Dieu" s'il est tombé amoureux d'une femme de 71 ans son aînée, a-t-il assuré. "Je sais que la société est cynique mais je ne l'ai pas épousée pour son argent. Elle est pauvre... Son seul bien, ce sont ses importantes connaissances religieuses. Grâce à elle, je peux approfondir mes connaissances dans ce domaine", explique M. Muhammad.

"J'espère que ce mariage va durer", a de son côté lancé Mme Wook. "Je demande aux gens de voir dans notre mariage un signe positif car nous n'avons rien fait qui soit interdit par Dieu", a-t-elle ajouté.

Certes, cette histoire prète à sourire, et je n'avais pas hésité à écrire, mi-ironique, mi-amusée, la petite fable qui suit, en prenant, comme point de départ, ..une liaison torride :-)



En fait, la vérité est bien plus prosaïque : cet espèce de lubrique a arraché cette femme a une retraite tranquille et sereine et l'a épousée parce que
... c'était « un bon coup », tout simplement !

Evidemment, ça le gêne un peu d'avouer un truc pareil.
Alors il se rabat sur des explications à la noix, genre :
«Son seul bien, ce sont ses importantes connaissances religieuses»
( tu parles de connaissances, hum, .."religieuses" )

Notez quand même qu'il se trahit un peu en admettant, du bout des lèvres : "Grâce à elle, je peux approfondir mes connaissances dans ce domaine"
(explique sans honte ce pervers).

Allez bon ! Ceci dit, ..on va pas trop critiquer, hein ?
Après tout, ...tant que ça leur fait du bien par où ça passe !!
(vieilles casseroles, bonnes soupes, ..toussa)

Et puis, comme nous elle le dit elle-même en toute ingénuité :
"nous n'avons rien fait qui soit interdit par Dieu".

Voilà ! et après tout, ..ça ne nous regarde pas, ..hein ?
Refermons donc pudiquement ce coin d'alcove...
(et bouchons-nous les oreilles avec des boules quiès, le cas échéant).
Avec, tout au plus, un petit sourire en coin..


D'autres commentaires suite à cette histoire insolite n'ont pas manqués, mais ils sont plus prosaïques, voire mesquins


le 02/05/2006 à 11h37
Hum... comment peut on être sain d'esprit dans une telle situation.
Complètement aberrant, mais il faut de tout pour faire un monde. Y compris de tels
Lo-Ran, Paris

le 02/05/2006 à 10h19
Elle n'a pas d'argent directement mais elle peut lui en rapporter... tous les articles, les photos se rapportant à cette union sont gratuites ???
Plutôt malin ce Malaisien...
Sylvain, Paris


Bien sûr, avec cet exemple peu banal, je pousse le bouchon un peu loin, mais il est vrai que, si les gens, en général, acceptent plus ou moins, qu'un Yves Montand ou un Johnny Halliday aient des relations sexuelles avec une jeunette, ils acceptent bien plus difficilement la situation inverse. La sexualité entre un homme et une femme plus âgée reste un sujet largement tabou.

Ce sera le sujet de ma prochaine chronique..

13 février 2006

Au delà de nos différences..

Au delà de nos différences Au delà de nos différences
Des coups de gueule des coups de sang
À force d'échanger nos silences
Maintenant qu'on est face à face
On se ressemble sang pour sang

Côté Cour.

Côté cour, mon « avenir » se précise... J'ai été « convoquée » (et non « invitée », notez bien la nuance) au managing board de la société qui a absorbé celle où je travaillais, Sans même m'inviter à m'asseoir, et avec un air sévère de procureur, le directeur de l'informatique m'a « sommée » de m'expliquer sur les problèmes de reprise. J'ai commencé par faire l'étonnée, et j'ai demandé, l'air ingénu : « depuis quand suis-je en charge de la reprise ? » , ce qui a eu le don d'énerver le type en question, un gros bonhomme bouffi de suffisance, et provoqué un flottement parmi la bande de blanc-becs qui composent le comité de direction, dont le plus âgé doit avoir une dizaine d'années de moins que moi. J'ai poursuivi, l'air suave, en regardant mon interlocuteur bien droit dans les yeux, et avec un brin d'arrogance: « il me semblait que c'était vous et non moi qui étiez en charge de cette matière, non ? Me trompé-je ? »

. . . . Ambiance !

Il a ensuite essayé de me coincer en sortant des fiches d'incidents, et en tentant de m'en attribuer la paternité. Pas de chance pour lui, j'avais suivi chacun des incidents personnellement. Je les avais étudiés et j'en connaissais non seulement le contenu, mais également tous les tenants et aboutissants de chacun d'eux (du moins, les importants). Ce qui était loin d'être le cas de mon contradicteur, ni a fortiori, des autres responsables autour de la table. Dans leur « culture d'entreprise », ces « patrons » sont guère plus que des responsables de ressources, qui ne connaissent que de (très) loin le contenu des activités ou des projets qui ressortissent aux budgets qu'ils « managent » (Ha ha !). Bref, je me suis dit que, foutue pour foutue, autant m'offrir le plaisir de lui mettre son nez dans son caca devant tout le monde. Je passe rapidement sur les détails techniques que j'ai fourni, et, d'où il ressort que les données que nous avons fournies étaient exactes, pertinentes et bien documentées, alors que leur gestion de la reprise était bordélique, leurs procédures mal testées, et leur management ..incompétent ! ..

Tandis qu'il s'embrouillait dans ses fiches, j'ai encore été accusée de rester « assise sur mon savoir » (sic!), de garder les informations pour moi, de ne pas suffisamment communiquer.. Je l'ai regardé avec des yeux ronds, avant de lui rétorquer, tout en montrant le chiffre zéro avec le pouce et l'index : « combien de fois ai-je été invitée à vos réunions de travail ? » Puis, toisant la bande de blanc-becs autour de la table, tout en montrant le même signe : « et combien de fois à ce comité de direction ? ». Il m'a lancé, d'une façon glaciale, que j'étais impertinente et que je manquais de « loyauté » (Ha ha ! Ces crapules merdeuses qui ne doutent de rien osent parler de loyauté).
Je lui ai rétorqué que la loyauté, c'était comme le respect : il faut pouvoir en témoigner aux autres, pour espérer en avoir en retour..
Il sembleraît que le président ait voulu ajouter quelque chose, mais j'avais déjà claqué la porte !

Côté Jardin.

You used to be so amused
At Napoleon in rags and the language that he used
Go to him now, he calls you, you can't refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
You're invisible now, you got no secrets to conceal.



How does it feel ?
How does it feel ?

To be on your own

With no direction home

Like a complete unknown

Like a rolling stone?
N'exagérons rien, même si les derniers événements m'ont un peu donné le vertige, je ne suis pas encore devenue une pierre qui roule ! Et même si je n'ai plus grand chose à perdre, je suis encore bien loin de connaître l'infortune de la "Miss Lonely" de la chanson de Bob Dylan, et de devoir apprendre comment vivre dans la rue. Enfin, si je devais conclure un marché avec mon "mystérieux vagabond", celui-ci pourrait sans doute facilement régler les dernières échéances du prieuré (..sans même devoir revendre sa chère Z4 :-) ). Mon jeune amant se réjouirait plutôt de ce qui m'arrive, et l'idée de « m'entretenir » ne serait pas pour lui déplaire.. Ce petit salaud m'a déjà laissé entendre qu'il était tout prêt à « m'épouser » pourvu que je lui appartienne « corps et âme » !

Pourquoi pas me demander de l'appeler « Mon Seigneur et Maître », tant que nous y sommes...
Il y en a, décidément, qui ne doutent de rien !! :-)

Côté jardin, après la grande dispute, ce sont donc les grandes "retrouvailles ". Pour fêter celles-ci et taquiner un peu la féministe en moi, mon amant m'a offert cette guimauve essentialiste : « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus » !!
A moi, ..une féministe qui passe son temps à dénoncer l'essentialisme !..

Nous l'avons parcouru ensemble (en diagonale, car il y a beaucoup de répétitions) : c'est effectivement truffé d'essentialisme crasse. Mais c'est tellement bourré de clichés que ça nous a bien fait rire !

Surtout lorsqu'on est tombé sur la métaphore de la grotte, qui explique que, lorsqu'ils ont des problèmes, certains individus, qui viennent de Mars, n'aiment pas en parler, éprouvent le besoin de s'isoler, de se réfugier en leur for intérieur (la grotte), pour les ruminer à l'aise, sans l'aide de personne. Alors que d'autres, qui viennent de Vénus, gèrent leur stress en parlant de ce qui les tracasse, en partageant leurs soucis. Et que, lorsqu'un individu qui vient de Mars tente de s'isoler pour ruminer ses problèmes, tandis que l'autre qui vient de Vénus, tente au contraire, de le faire parler pour pouvoir partager ses problèmes avec lui, ..ça donne des étincelles !!

Moi (la martienne) : faudrait quand même prévenir ce psycho-nunuche qu'il s'est planté, et qu'il a interverti les genres : il semble que ce soient les femmes qui aient tendance à "s'enfermer dans leur grotte", et les hommes à les y poursuivre pour partager leurs problèmes, .. et pas l'inverse !

Lui (le vénusien) : et que ce sont les hommes qui sont volontiers bavards, qui éprouvent le besoin de parler pour consoler, pour créer une atmosphère, une intimité. Et qui sont angoissées par la perspective de ne pas être aimés, et qui ont un besoin constant d’être rassurés.

Nous rions, je me sens plus détendue. Cette réunion très très dure de la journée, qui signe sans doute la fin (annoncée) de ma carrière professionnelle, me semble finalement bien moins importante que je ne l'ai cru à prime abord.
Je me sens enfin bien !
Tellement bien que la martienne en moi se sent devenir chaude et molle. Et éprouve le besoin de se blottir contre son vénusien, de flairer sa peau, de caresser son torse, et, sur sa lancée (why not ?), d'explorer son corps plus avant. Ce qui amène ce dernier à la caresser et à explorer à son tour le corps de sa martienne.

Je sens ma vulve qui se dilate, laissant comme l'impression d'un vide intérieur à combler d'urgence.. Nous nous goûtons l'un l'autre, tout en douceur, tout en volupté.. Je regarde mon vénusien, mon dieu de l'Amour, se métamorphoser sous mes yeux. Devenir de plus en plus sûr de lui, de plus en plus dominant, au fur et à mesure que je me tortille devant lui. Et je me dis que, malgré les clichés de John Gray, il n'a rien d' efféminé, bien au contraire. Sous mes yeux écarquillés, je vois plutôt un grand et bel animal, en pleine possession de ses moyens qui, ..comment dire, ..considérables ;-). Son excitation sexuelle se voit dans ses muscles noueux, dans cette superbe verge qui se dresse devant mes yeux éblouis, dans cette grâce et cette assurance féline avec laquelle il s'approche de moi pour me dominer. Dans un moment, la douceur aura laissé complètement la place à une belle et saine agressivité. Celle du grand fauve qui dormait en lui, qui saura me prendre, me posséder, comme un lion couvre sa femelle en chaleur.

La nuit sera chaude. Et belle !!

01 février 2006

De l'art de tout gâcher en quelques mots.. (2)




When the night has come When the night has come
And the land is dark
And the moon is the only light we see
No, I won't be afraid
Oh, I won't be afraid
Just as long as you stand
Stand by me, so..

Cour et jardin. Je suis depuis trop longtemps sous pression. Sans rentrer dans trop de détails, cette reprise dont je parle plus haut, se passe de plus en plus mal, n'importe comment, avec des responsables du côté de la société absorbante qui, pour montrer à la direction que « les choses avancent » font tout et n'importe quoi ! Deux processus cruciaux, celui de la reprise des activités et celui de la gestion de la transition (qui est particulièrement délicat) sont tout-à-fait sous-estimés, voire complètement ignorés, et remplacés par une politique du coup par coup et du fait accompli qui détruisent la qualité, mécontentent la clientèle, et poussent les meilleurs éléments de la société à partir ailleurs. De mon côté, n'ayant pas la main sur l'implémentation des activités dans la nouvelle structure, je ne peux que tenter de mettre en place des contrôles de qualité qui, s'ils n'empêchent pas les erreurs et les loupés, permettent du moins de les constater rapidement en comparant les résultats avec « l'ancien système » (par ailleurs bien plus moderne, homogène et intégré que le « nouveau système » fait de bric et de broc).

Le soir, en rentrant chez moi, j'ai l'impression de pénétrer dans un restaurant : lumières tamisées, petit dîner aux chandelles, etc. .. Je suis accueillie avec chaleur par mon amant qui me parle de sa journée (il a réalisé un gros contrat sur lequel il planche depuis longtemps), me demande des nouvelles de la mienne, tandis que je garde une mine assombrie et que je réponds par monosyllabes. Dans ma tête, ça tourne, ça tourne, et ça re-tourne....

Pitié, mon amour, pitié ! j'ai besoin d'un « sas de décompression »
avant de redevenir celle que tu connais, celle dont les yeux brillent en te regardant, qui admire ton intelligence et ta personnalité, se réjouit de tes traits d'esprits, rit aux larmes de tes facéties, celle qui, de plus en plus amoureuse, sera toute à toi d'ici la fin de la soirée.. Mais j'ai besoin d'un peu de temps, tu comprends. Laisse-moi le temps de « me retrouver », s'il-te plaît.

Mais ces mots-là ne viennent pas, refusent de sortir, restent bloqués au fond de ma gorge, tandis que je rumine encore ma journée.

- lui: « Tu as des problèmes ? »
- moi: « hon ! » (un peu je veux, que j'ai des problèmes )
- lui : « Tu veux qu'on en parle ? »

Non, je ne veux pas qu'on en parle, je veux être seule un moment! Déjà que pour expliquer le moindre de mes problèmes, il me faudrait éclaircir le contexte, me lancer dans des explications à ne plus finir, sans être sûre d'être comprise, etc. .. Non, je veux qu'on me foute la paix une heure durant, est-ce trop demander ! Me laisser le temps de « me retrouver » !

Mais les questions se suivent, je me sens acculée, entre deux borborygmes, je laisse échapper un malheureux « fous-moi la paix ! » ( Déesse du Ciel ! ...on croirait entendre mon père !)

Catastrophe ! Pas de fonction « undo » : inutile de songer à ravaler au fond de la gorge ces mots blessants. De là d'où ils sont sortis ! Trop tard ! ...Et Non, ce n'est pas ce que je voulais dire, non, mes onomatopées n'étaient pas dirigées contre-toi, non, je ne désapprouve pas le fait que tu aies transformé mon salon en restaurant quatre étoiles, non, je ne te rabroue pas ! Si je râle, c'est sur moi-même ! Si je ..

Stand by me !.. Mais ces mots ne sortent pas : ils restent à tourner dans ma tête. A leur place, je me contente de regarder mon amant sans rien dire, attérée, malheureuse. Sans oser un mot, un geste, tandis qu'il se rhabille et sort. Un moment plus tard, j'entends le bruissement feutré de la Z4 qui s'en va. C'est fini. Je suis seule, face à un festin de roi, auquel je serais bien incapable de toucher.

Je file immédiatement me coucher, seule, triste et misérable.
Sans même bien comprendre pourquoi, ni comment j'ai tout gâché !

31 janvier 2006

De l'art de tout gâcher en quelques mots..

Il est temps, dans ce blog, que je vous parle un peu (plus) de moi, de ma vie qui, surtout ces derniers temps, n'a pas été ni une sinécure, ni un long fleuve tranquille..

Côté « cour ». L'entreprise dans laquelle j'exerçais des fonctions de direction a été rachetée, et je n'ai pas été reprise dans l'organigramme de l'entreprise absorbante. Par contre, je n'ai pas non plus été remerciée comme mes collègues du comité de direction. Bref je me retrouve entre deux eaux : je suis en quelque sorte devenue la patronne intérimaire d'une structure amenée à se diluer au fil du temps dans la nouvelle entité, et mon statut futur est tout ..sauf clair. Ce ne sont cependant pas les aspects financiers qui me tarabustent le plus : c'est vrai que je m'étais lancée dans une entreprise un peu folle: la restauration d'un prieuré en ruines, et que ça a pas mal asséché mes finances, mais les dernières traites viennent à échéance et, si je peux rester encore un an, le temps d'assurer la transition, le compte devrait être bon.

A vrai dire, j'aspire presque à quitter mes fonctions : j'aurai cinquante-cinq ans, et suffisamment de projets pour meubler une retraite bien méritée. Ce qui ne veut pas dire que je partirai à n'importe quelles conditions : mon contrat comporte quelques garanties « bétonnées » et j'ai refusé tout net de signer un nouveau contrat avec mon nouvel employeur, qui ne reprendrait pas celles-ci : si je dois partir, ..l'entreprise ne pourra pas se défaire de moi à bon compte ! :-)

Côté « jardin ». Sur le plan sentimental, j'entretiens une sorte de relation de longue durée avec deux de mes amants, dont un, du même âge que moi, qui espère pouvoir arrêter de travailler l'année prochaine, et l'autre, nettement plus jeune, très libre et indépendant, qui reviens régulièrement vers moi après une série d'échecs sentimentaux. Mes amies (tout comme la mère de mon jeune amant, d'ailleurs !) me comprennent assez mal ! Sans doute, acceptent-elles moins facilement que moi une activité brownienne et désordonnée, ni une vie comme la mienne, sans règles ni horaires, une vie qui cadre sans doute peu avec les projets de famille et de bébé(s) qu'elles envisageaient comme "la norme". Quant à moi, sans chercher à retenir près de moi mon « bel oiseau indépendant » (j'ai dix-huit ans de plus que lui, et je comprends qu'il cherche à se « mettre en couple ») , je ne pouvais jouer éternellement le rôle de « havre de paix » entre deux relations sentimentales chaotiques, et après avoir observé ses allées et venues un moment, j'ai bien dû me résoudre à le mettre face à ses choix..

Il m'arrive souvent, et plus encore depuis que je suis embarquée dans cette galère dont je parle plus haut, de rentrer très tard le soir, et nos horaires devenaient de plus en plus difficiles à concilier. Plutôt que de me contenter de rendez-vous « à la sauvette », j'ai préféré confier à mon amant la clé de la maison de campagne où nous abritons nos amours. Je ne me doutais pas à quel point ce petit geste allait chambouler mon existence : moi qui suis (presque) infoutue de me faire cuire un oeuf à la coque, je retrouve ma cuisine envahie d'odeurs de cuisson délicieuses, d'épices provençales et orientales affriolantes, tandis que ma table de travail se garnit de légumes nombreux et variés, de viandes en steak, en daube, en gigot,.., saisies à la poële, cuites au wok, mijotantes dans des cocottes en fonte,.. Bref, certains soirs, je me retrouve avec un chef-coq à la maison capable de transformer un simple repas du soir en dîner gastronomique digne des meilleurs restaurants. Par contraste, d'autres soirs, je suis seule, et j'enfourne un jambon-beurre acheté à la va-vite, avec un petit verre de vin, pendant que .. je surfe sur internet. :-)

Bref, même si j'ai quelques gros soucis « côté cour » , reconnaissons-le honnêtement, on trouve facilement plus malheureuse que moi sur terre. Pourtant, vers la mi-janvier, c'est du côté où je ne m'y attendais pas, du « côté jardin » que les choses tourneront mal. Et ce sera le drame...

29 janvier 2006

Meilleurs voeux pour 2006

Malgré un début d'année fort rempli et fort mouvementé, je m'en voudrais de ne pas sacrifier à la coutume en oubliant de vous présenter mes voeux pour cette année pleine de risques, mais aussi d'espoirs. Ces voeux, je vous les envoie depuis un endroit que j'adore, et qui a enchanté mes jours, même si elles deviennent aujourd'hui à leur tour, en quelque sorte, une espèce menacée de disparition :
les serres d'Overijse


Féministement vôtre,
Naibed